Hausse de violation des droits de l’homme en RDC, l’ONU pointe du doigt les agents de l’Etat et les groupes armés

Le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) a dénombré environ 461 cas de violation des droits de l’homme en RDC au cours du mois de février dernier.

Le rapport mensuel de BCNUDH rendu public ce 15 mars 2017 note une légère hausse par rapport au mois de janvier 2017.

Les principaux types de violation documentés relèvent de l’atteinte à la liberté et à la sécurité de personnes  (139 cas de violation), droit à l’intégrité physique avec 115 cas de violations documentés.

<em>« Parmi ces violations, au moins 78 sont des atteintes au droit à la vie contre 369 victimes, dont 206 victimes d’exécutions extrajudiciaires par des agents de l’Etat, soit près de huit fois plus qu’au mois de janvier 2017 (26 victimes)</em> », indique le rapport de l’ONU.

Le BCNUDH pointe du doigt les agents de l’Etat dans (48%)  et les groupes armés dans les zones à conflit avec 52%.

«<em>Les agents de l’Etat ont été responsables de près de 48% des violations des droits de l’homme documentés durant le mois en revue, soit 219 violations. Les groupes armés tous confondus ont été responsables de 242 violations commises, soit plus de 52% du nombre total de violations enregistrées. Parmi les agents de l’Etat, les principaux auteurs sont, contrairement au mois précédent les militaires des FARDC, qui ont commis près de 21% du nombre total de violations enregistrées au cours du mois »,</em> a poursuivi le rapport.

Pour rappel, au mois de janvier dernier, l’ONU avait documenté 427 cas de violation des droits humains sur toute l’étendue du territoire nationale.

Franck Ngonga (<a href="http://twitter.com">franck_ngonga</a&gt;)