Les droits de l’homme pendant les 15 ans de pouvoir de Kabila au cœur d’une réunion au congrès américain

La commission des droits de l’homme du congrès américain tient ce mardi 29 novembre 2016 à Washington, une conférence sur la «démocratie et les droits de l’homme» en RDC. D’après les sources d’ACTUALITE. CD, cette réunion qui se tiendra à Tom Lantos va passer en revue le statut des droits de l’homme et la démocratie durant les quinze ans du président Joseph Kabila à la tête du pays, avant la fin de son dernier mandat constitutionnel le 19 décembre prochain.

<em>«En 2002, les États-Unis, en collaboration avec des partenaires africains et européens, ont contribué à faciliter un accord de paix au Congo qui prévoyait une transition démocratique et des élections libres sous une nouvelle constitution limitant le président à deux mandats. En 2006, Joseph Kabila a été élu président dans ce qui était largement considéré comme une élection libre et équitable, mais sa réélection 2011 n'a pas été vue de la même manière par les observateurs internationaux (...)»,</em> annonce la commission des droits de l’homme du congrès américain.

Le congrès rappelle que les forces de sécurité n’autorisent des manifestations contre le pouvoir en RDC.

<em>« Dans un contexte de tensions politiques accrues, depuis 2015, les forces de sécurité de l’Etat ont de plus en plus cherché à restreindre la mobilisation anti-gouvernementale, notamment en supprimant violemment les manifestations, en arrêtant les jeunes militants, en fermant les médias critiques et en chassant des chercheurs internationaux largement respectés»,</em> indique un communiqué parvenu à ACTUALITE. CD

Parmi les participants à ladite conférence figurent Ida Sawyer de Human Rights Watch, Tom Periello, envoyé des Etats-Unis dans la région des Grands-Lacs et Fred Bauma de Lucha. Les conférenciers décriront la situation actuelle au Congo et discuteront des options politiques pour le gouvernement des États-Unis et le Congrès pour la stabilité démocratique du pays, conclut le communiqué.

Patrick Maki