Quarante-huit heures après l’attaque de Kibirizi en chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), par les présumés rebelles hutu rwandais FDLR, le village reste vidé de nombreux de ses habitants. Kibirizi avait ce matin l’air d’une cité fantôme avec des cérémonies de deuil organisées par les familles des victimes. L’armée et la police sont encore visibles dans le village. Les services de sécurités, justement, sont les premiers à être critiqués et sont tenus pour responsables.
Jean Paul Lumbulumbu, homme politique et notable du Nord-Kivu, attribue cette situation à l’absence de l’Etat dans certains coins de la région.
<blockquote><em>« Il faut reconnaitre que l’absence totale de l’Etat favorise également l’émergence de ces groupes armés notamment les Fdlr et tant d’autres parce que nous sommes d’avis que si l’Etat existait dans ces contrées-là de manière effective, c’est-à-dire avec la présence de l’armée, de la police et de l’administration capables de protéger les intérêts de la population, certaines atrocités pouvaient être évitées. La présence de l’Etat serait dissuasive. Tant que la question des Fdlr ne sera pas abordée avec la communauté internationale nous pensons que nous vivrons toujours l’échec»,</em> a dit Jean-Paul Lumbulumbu au micro d’ACTUALITE.CD.</blockquote>
Vous pouvez écouter Jean-Paul Lumbulumbu.
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