Dans un message Telegram, lundi 8 décembre, le vice-premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani, a interdit l’utilisation d’escortes pour la police et l’armée, l’utilisation de sirènes, de gyrophares et de feux multicolores pour les personnalités, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Ce membre du gouvernement, qui interpelle sur des sanctions sévères en cas de négligence de la présente instruction, note l’utilisation abusive d’escortes par des personnes qui n’en ont pas le droit.
« (…) Aucun véhicule privé ou moto ne doit faire sous quelconque prétexte usage sirène et/ou feux multicolores. [Je] vous enjoins de faire stricte application de la présente instruction en attendant la promulgation d’un acte juridique définissant les personnalités qui ont droit à une escorte policière ou militaire, garde domiciliaire, garde rapprochée », peut-on lire.
À l’instar de Kinshasa, les personnalités dotées d’escorte militaire ou policière font fi du Code de la route. Elles se passent de l’ordre qu’intiment les policiers de la circulation routière, leurs gardes rapprochées régulièrement accusées pour plusieurs abus, dont la brutalité et des menaces sur d’autres usagers de la route.
Samyr LUKOMBO