Mbuji-Mayi : lancement d’un projet de modernisation des infrastructures militaires sur 2 000 hectares

Photo d'illustration
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Une caserne moderne, une poudrière, une école de formation équipée et un hôpital ultra moderne. Ce sont là les principales infrastructures prévues sur un vaste terrain de 2 000 hectares récemment acquis par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental.

Le projet, officiellement lancé lors d'une cérémonie symbolique en présence des autorités militaires locales et du vice-Premier ministre, ministre de la défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, marque une nouvelle étape dans la volonté des autorités de doter l’armée de structures adaptées à ses missions.

Le terrain, situé dans un périmètre stratégique, accueillera à terme un complexe militaire intégrant des équipements modernes et des installations conçues pour renforcer l’autonomie et l’efficacité des unités déployées dans cette partie du pays. L’école de formation militaire, annoncée comme étant équipée selon les standards contemporains, vise à former une nouvelle génération de soldats congolais dans un cadre adapté. L’hôpital, quant à lui, devrait offrir des soins spécialisés aussi bien aux militaires qu’à leurs familles, tandis que la poudrière viendra améliorer la gestion logistique des armements dans la région.

Ces investissements s'inscrivent dans le programme national de modernisation des infrastructures militaires, piloté par le ministère de la défense nationale sous l’impulsion du commandant suprême des FARDC, Félix Tshisekedi. Ce programme, articulé autour du triptyque Formation  Équipements  Casernement (FEC), vise à améliorer les conditions de vie et de travail des militaires à travers tout le pays.

Selon le ministère, d’autres projets similaires sont en cours ou en voie de lancement dans plusieurs provinces, traduisant une volonté de renforcer les capacités opérationnelles de l’armée sur le long terme.

Au-delà de sa portée militaire, le projet de Mbuji-Mayi pourrait également avoir un impact socio-économique pour la région, notamment en termes d’emplois directs et indirects liés aux chantiers à venir.

Michel Cyala