Campus France, l'Institut français de Kinshasa et l'Ambassade de France en République démocratique du Congo organisent la 6e édition du Salon de l'étudiant, qui se tiendra les 26 et 27 septembre à l'Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe. Ce salon vise à informer et sensibiliser les étudiants congolais sur les multiples opportunités académiques et professionnelles qui s'offrent à eux, tant en RDC qu'en France.
"L'objectif, c'est d'orienter et d'informer les étudiants qui souhaitent poursuivre des études vers la France, de leur dire évidemment que la France est tout à fait prête à les accueillir. L'objectif de la stratégie “bienvenue en France”, c'est d'accueillir 500 000 étudiants étrangers en France à l'horizon 2027, aujourd'hui on accueille trop peu d’étudiants congolais alors même que les portes leur sont grandement ouvertes. Il faut que les dossiers soient bien préparés et il y a un moyen de préparer son dossier, c'est de venir au salon d'étudiant qui aura lieu les 26 et 27 septembre", a déclaré mardi 23 septembre, Justine Martin, conseillère de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France en RDC.
Selon les organisateurs, les participants pourront y obtenir toutes les informations nécessaires sur les cursus, modalités d'inscription, doubles diplômes et dispositifs de bourses.
"Le salon, comme son nom l'indique, ce sont des stands. Il y a également des conférences avec des établissements d'enseignement supérieur français qui sont là. Par exemple, un étudiant qui souhaitait aller faire des études de management en France dans une école de commerce comme pourra rencontrer des écoles de management qui seront présentes sur le salon pour prendre des renseignements sur les conditions, les critères et ensuite pouvoir présenter sa candidature via campus France. Et durant ce salon, il y a aussi des conférences qui auront lieu où on explique la procédure, où on explique parfois, sur des thématiques spécifiques, comment sont organisées les études en France. C'est vraiment pour trouver des renseignements, trouver de l'information, s'orienter pour ensuite être plus à l'aise dans la préparation de son dossier", a recommandé Justine Martin.
Pour sa part, Thierry Abankwi Ipama, représentant du ministère de l'Enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovations a salué l'initiative tout en rassurant que le gouvernement congolais accorde beaucoup d'importance à la coopération en soutenant les initiatives comme celle de Campus France.
"À ce titre, il [ministère] intervient même en amont en soutenant les initiatives comme celle de campus France et en cas de difficulté pour l'obtention d'un document. Il est toujours disposé à intervenir pour demander à X établissement parce que généralement il y a rétention des documents vers plusieurs établissements et lorsqu'on est engagé dans un processus comme ça qui est jugé louable le ministère intervient pour trouver des solutions", a rassuré Thierry Abankwi Ipama.
De son côté, Kenny Kale Sayi, professeur et ancien étudiant à l'Université de Strasbourg et bénéficiaire de ce programme, a encouragé la jeunesse congolaise à saisir cette opportunité. À l'en croire, la France est reconnue comme une grande nation de science et de culture d'où l'importance de détenir un diplôme issu de l'enseignement français.
"Je dirais que ce sont des études intéressantes pour un jeune Congolais, une jeune Congolaise d'étudier en France. C'est un grand pays de la science, de la culture et on y apprend beaucoup de choses. C'est très organisé, la MSF accompagne suffisamment les candidats dans le temps, depuis le dépôt des dossiers jusqu'à l'aboutissement et ensuite lorsqu'ils vont en France. C'est donc une opportunité à saisir pour celles de nos jeunes et même de moins jeunes qui veulent faire des études en France. J'encourage vivement cette démarche là. Comme disait Mme Justine, c'est un diplôme qui a de la valeur scientifique, qui est reconnu dans notre pays même, mais aussi dans tous les pays du monde. La France est reconnue comme une grande nation de science et de culture. C'est valorisant pour nos jeunes d'avoir aussi ces options là, d'avoir appris à l'étranger, notamment en France" a encouragé cet ancien de l'Université de Strasbourg.
Un espace d'échanges et d'orientation
Durant deux jours, les visiteurs auront la possibilité de rencontrer des représentants d'établissements d'enseignement supérieur congolais et français présents sur des stands dédiés. Parmi eux, l'Université Paris-Saclay, ISTEC Business School, OMNES Education, l'Académie des Beaux-Arts, l'ULC-ICAM ou encore L'Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa et celui de Kindu.
En parallèle, un riche programme de conférences thématiques abordera le système universitaire français, les parcours d'études permettant d'obtenir un double diplôme et les opportunités de financement des études.
Des secteurs porteurs à l'honneur
Les secteurs en forte croissance, comme la gastronomie et l'hôtellerie, seront particulièrement mis en lumière grâce à la participation d'écoles de renommée internationale telles que Ferrandi et Vatel Kinshasa.
Clément MUAMBA