Alors qu’une pétition visant la déchéance du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, anime le débat politique, la Jeunesse de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) appelle à la responsabilité des élus.
Dans une déclaration, son vice-président national, Benjamin Sekimonyo, a insisté sur l’importance de préserver la stabilité institutionnelle.
« Plus que jamais, la stabilité de la chambre basse est une exigence, car elle conditionne la continuité institutionnelle et la poursuite des réformes dont la République Démocratique du Congo a besoin », a-t-il affirmé.
Sekimonyo a rappelé aux députés et sénateurs que l’ouverture de la session budgétaire de septembre doit rester centrée sur l’examen du projet de loi de finances, attendu par la population. « Le peuple congolais attend de vous… d’examiner avec rigueur, responsabilité et transparence le projet de loi de finances », a-t-il souligné.
Face aux tensions politiques, il a mis en garde contre les risques de fragiliser l’Assemblée nationale, qualifiée de « sanctuaire de la souveraineté populaire ». Pour lui, les querelles partisanes ne doivent pas éclipser les priorités nationales : la paix, la justice sociale, la bonne gouvernance et le développement économique.
« Les querelles de positionnement ne doivent pas prendre les pas sur l’essentiel : servir la République et répondre aux attentes des citoyens », a insisté le vice-président de la Jeunesse de l’UNC, appelant les élus à privilégier « des débats constructifs, républicains et orientés vers l’intérêt supérieur de la nation ».
Benjamin Sekimonyo a réaffirmé le soutien de la Jeunesse UNC à la stabilité de l’Assemblée nationale, estimant que l’histoire retiendra « la capacité des représentants à placer la nation au-dessus de tout et à transformer les défis politiques en opportunités de renouveau démocratique ».