L’Examen d’État, édition 2025, démarre lundi 28 juillet sur l’ensemble du territoire national. Déjà, les malles contenant les items sont en cours de déploiement. À Walikale-centre, dans la province éducationnelle Nord-Kivu 3, les finalistes de différentes écoles disent être prêts à affronter ces épreuves. ACTUALITÉ.CD a rencontré quelques-uns.
“Je me suis déjà préparé, je viens aussi de récupérer mon macaron. Je sais que lundi, je vais devoir prouver que j’ai bien assimilé les matières apprises à l’école”, confie un finaliste rencontré devant le bureau de l’Institut Wema, une école conventionnée protestante.
Ces élèves sont sûrs d’eux-mêmes. Aucune panique ne les caractérise. Selon eux, c’est un examen comme ceux qui se passent à l’école.
“C’est aussi un examen comme ceux que nous faisons à l’école. Pourquoi avoir peur ?”, se demande Julie Kahindo, finaliste à l’Institut Lowa, une école conventionnée catholique.
Pour cette édition, la pratique dite macquis n’a pas été observée. Chaque finaliste fait ses révisions de manière personnelle.
“Le macquis a été interdit par les autorités. Chacun étudie chez lui. Je révise mes notes la nuit, lorsque tout le monde est déjà au lit. Je le fais comme ça pour éviter le dérangement. Je peux vous dire sans peur que je suis prête à affronter ces épreuves”, déclare Marceline Kandolo, finaliste de la section sociale à l’Institut Irambo.
Les finalistes qui doivent passer leur examen en dehors de la commune rurale de Walikale, comme à Chambucha, Machumbi ou encore Ntoto, ont déjà commencé la route pour rejoindre leurs centres d’examen.
Il sied de signaler que la province éducationnelle Nord-Kivu 3, qui s’attend à la participation de plus de 10 000 candidats à ces épreuves, comprend les territoires de Walikale et de Masisi.