Le bilan provisoire des civils tués, mercredi 15 janvier 2025 par les terroristes du M23/RDF à Kihondo, dans la chefferie de Bwito, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) a été revu à la hausse. Il est passé de sept à neuf civils tués par les éléments du M23, en représailles de lourdes pertes subies lors d'une embuscade leur tendue par la coalition FARDC-Wazalendo. Selon Isaac Kibira, fonctionnaire délégué adjoint du gouverneur dans la chefferie de Bwito, ce bilan risque de s’alourdir suite à la situation critique dans laquelle se trouvent certains blessés. Il confirme, cependant qu'au moins trois éléments du M23 ont trouvé la mort lors de cette embuscade.
« Après avoir compilé tous les évènements qui se sont passés, le mercredi soir vers 17h, à Kihondo, lors de l'embuscade tendue par les Wazalendo dans cette partie de la chefferie de Bwito, en territoire de Rutshuru, le bilan fait état de neuf civils tués et de trois éléments du M23 tués. Alors, ces éléments du M23 ont été tués par les Wazalendo lors de cette embuscade. Les neufs civils ont été tués par les éléments du M23, après avoir subi des échecs suite à l'embuscade en question. Le mercredi, on avait comptabilisé sept civils tués. Les deux autres corps des civils ont été retrouvés après des fouilles menées par les habitants dans la forêt environnante de Kihondo » indique à ACTUALITE.CD Isaac Kibira, représentant adjoint du Gouverneur dans la chefferie de Bwito.
Nos sources confirment que l’agglomération de Kihondo est entièrement contrôlée par les forces loyalistes alors que la cité voisine de Nyanzale est occupée, dans sa partie Sud par les « Wazalendo » et au sud par les éléments de la coalition M23/RDF.
Au moins cinq éléments de la coalition M23/RDF ont été neutralisés lors d'une embuscade leur tendue, lundi 14 janvier 2025, par les combattants locaux, dits, « Wazalendo », à proximité de Kiseguro, dans le groupement de Binza, en territoire de Rutshuru. Selon nos sources, ces terroristes du M23 ont été surpris à un endroit où ils ravissaient les produits agricoles aux agriculteurs qui bravaient la peur en se rendant au champ pour la récolte, notamment du maïs.
Jonathan Kombi, à Goma