RDC : victime d'une dépossession illégale, Aimée Nsanga veut récupérer sa concession minière de Balala

Photo d'illustration
Photo d'illustration

L’histoire commence en 2016, lorsque Aimée Nsanga, propriétaire d'une concession minière dans le secteur de Balala, groupement Mopala, territoire de Sakania, dans le Haut-Katanga, se rapproche d'un membre de la famille Kabila, Mme Getou Kabila et decide d'évoluer sous le marrainage de sa coopérative minière CDMRK. 

3 ans après, soit en 2019, elle obtient de la CDMRK, l'acte de cession et récupère les règnes de sa concession minière ZEA 683 en détenant tous les documents et titres du Ministre des mines de l'époque, M. Martin Kabwelulu.


Aimée Nsanga s'est fait un nom dans les affaires grâce à sa gestion exemplaire et à son engagement envers le développement durable. Sa concession, située dans une région riche en ressources, est convoitée par de nombreux acteurs économiques, tant nationaux qu'internationaux.

Ses ennuis ont commencé lorsqu'elle est contactée par un sujet Libano-somalien, M. Jamal Muhammed qui visite la concession minière et décline sa collaboration, selon lui, la concession est stérile en minerais. En fin 2023, en pleine campagne électorale, Aimée Nsanga, candidate députée nationale et figure de proue de la campagne du présent Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Sakania, elle est contactée par une dame, déléguée de Jamal Muhammed, une Roumaine, pour relancer l'affaire, après quelques échanges, avertie, Aimée Nsanga alerte les services des migrations, la dame est interpellée car possédant un visa de tourisme.

En 2024, les dossiers s'enpirent, plusieurs intervenants s'invitent dans l'affaire dont l'ancien Directeur de Cabinet du ministre Kabwelulu, et patron de la coopérative COMIKHA qui agit au nom du Libano-somalien. Face à cette incompréhension administrative, le patron provincial des Mines a décidé de suspendre toutes les activités, avant d'en tirer au claire l'affaire entre les deux parties, c'est ce qui expliquerait la forte campagne de lynchage médiatique, dont est également victime, le ministre provincial.

Aujourd'hui, Kinshasa fait des pressions notamment en octroyant unilatéralement des autorisations d'exploitation aux tierses personnes, dans le but de voir tout simplement, la propriétaire de la concession minière, Aimée Nsanga être mise à l'écart et afin que d'autres personnes aux agendas cachés bénéficient de ce carré minier.

La diabolisation dont elle est victime soulève des questions sur les motivations réelles de ses détracteurs. Certains observateurs notent que le contexte économique et les enjeux stratégiques liés aux ressources minières du pays pourraient expliquer les attaques ciblées contre elle. À cela s’ajoute une dimension sociopolitique, où les intérêts croisés de pouvoir et de contrôle sur les ressources naturelles sont omniprésents.

En dépit des difficultés, Aimée Nsanga reçoit un soutien croissant de la part de plusieurs associations dont les coopératives minières et de nombreuses personnalités publiques. Ces soutiens mettent en avant son parcours exceptionnel, réclamant justice et équité dans le traitement de son dossier.

Alors qu’elle se bat pour conserver sa concession et clarifier son nom, l’avenir d’Aimée Nsanga reste incertain. Cette affaire met en lumière les défis auxquels font face les opérateurs économiques dans les secteurs stratégiques, où les enjeux de pouvoir peuvent parfois conduire à des actes de sabotage.

Espérons que justice soit faite et que cela serve de leçon pour renforcer la protection des droits individuels contre toute forme de manipulation ou d'injustice.