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FARDC-M23 à Masisi : accalmie relative sur presque toutes les lignes des combats ce samedi
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La carte de Masisi
- Sécurité
- Samedi 11 janvier 2025 - 13:13
Une accalmie relative s’observe ce samedi 11 janvier 2025 sur presque toutes les lignes des combats dans le territoire de Masisi. C'est après une journée de vendredi marquée par le lancement, par les FARDC, appuyées par les wazalendo, de nouvelles offensives sur plusieurs axes, notamment Masisi centre, Ngungu et Karuba. Selon le président de la coordination territoriale de la société civile forces vives de Masisi, Voltaire Batundi, les forces loyalistes consolident leurs positions, nouvellement reconquises, dans l’objectif d'en reconquérir d'autres.
« En tout cas aujourd'hui, c'est un peu stand by sur la signe Masisi-Nyabiondo, sur la ligne Kinigi et vers Mupfunzi-Rubaya, il n'y a rien de spécial pour aujourd'hui. Il y a une accalmie qui s'observe dans l'avant-midi de ce samedi », a dit à ACTUALITE.CD, Voltaire Batundi, président de la société Masisi.
Il dit croire en une victoire de la coalition gouvernementale.
« Du côté Masisi-Lwashi, c'est le stand by. Nos militaires sont en train d'observer comment se réorganiser et voir comment reprendre les affrontements sur Kahongole et aux alentours de Masisi centre. Mais aussi au niveau de Kinigi, à Chugi, elles sont en train de consolider pour reprendre les hostilités. Nous sommes confiants aux FARDC, aux wazalendo et à toutes les autres personnes qui sont de notre côté puisque nous voyons qu'il y a des avancées, cette fois-ci » a ajouté M. Batundi.
Le Président de la structure citoyenne de Masisi a, par ailleurs, alerté sur la situation humanitaire alarmante que traversent déjà des milliers des déplacés de Masisi centre qui se sont, pour la plupart, réfugiés dans le territoire voisin de Walikale.
Jeudi, le porte parole des FARDC, le général Sylvain Ekenge a, lors d’un briefing de presse, rassuré au sujet de la détermination de l’armée de récupérer, des mains de la coalition M23/RDF, toutes les zones occupées et de mettre fin à cette guerre d’agression « qui n'a que trop duré ».
Jonathan Kombi, à Goma
