Au lendemain du meurtre du journaliste Patrick Adonis Numbi Banze à Lubumbashi à la machette par des brigands, le ministre d'État de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a été saisi par son collègue de la communication et médias. Directeur général de la télévision Pamoja Canal, Numbi Banze a été tué dans la nuit du mardi par ces jeunes délinquants. Constant Mutamba instruit la justice à prendre des dispositions pour poursuivre et arrêter tous ceux qui sont impliqués dans cet incident.
" Il informe l'opinion qu'il a donné l'injonction au procureur général et à l'auditeur supérieur militaire du Haut-Katanga afin de procéder à l'interpellation, à l'arrestation et aux poursuites de toutes les personnes impliquées dans cet acte ignoble. Il rappelle que l'État est déterminé à éradiquer ce phénomène ", précise le cabinet de Constant Mutamba dans le communiqué publié mercredi.
Dans l'après-midi du mercredi 8 janvier, les journalistes de Lubumbashi ont organisé une marche de protestation contre l'insécurité et l'assassinat de Adonis Numbi Banze. Leur mémorandum n'a pas été reçu tant au gouvernorat qu'à l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga.
Le corps du journaliste Patrick Adonis Numbi Banze est actuellement à la morgue de la rue 8 au quartier Upemba de la commune Katuba.
En novembre 2024, une autre journaliste est également tombée dans le filet des délinquants, cette fois à Kinshasa. Jemimah Mogwo Mambasa, journaliste à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) agressée, est morte dimanche 24 novembre à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, où elle avait été admise. L'incident s'était, à l'époque, produit sur l’avenue de la Libération, ex-24 novembre non loin du camp Kokolo, alors que la journaliste était en quête d’un moyen de transport pour rejoindre son domicile. C’était la nuit après son journal. Ce nouveau cas de Patrick Adonis Numbi à Lubumbashi vient soulever à nouveau le problème de l'insécurité qui touche non seulement les journalistes, mais aussi les autres couches de la population avec la présence des délinquants communément appelés Kulunas.
José Mukendi