Haut-Katanga : des présumés criminels présentés par la police, Jacques Kyabula insiste pour que ce phénomène soit totalement éradiqué dans son entité

Photo d'illustration
Photo d'illustration

Alors que le Haut-Katanga pleure le journaliste Patrick Adonis Numbi Banze tué sauvagement mardi dans la soirée à Lubumbashi, la police s'active pour décourager ces actes. 

À l'occasion de la présentation d'une dizaine de présumés criminels opérant dans les différents quartiers de Lubumbashi, Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga, Sud-Est du pays, insiste sur le rôle de la police en mettant notamment fin à ce phénomène qui s'accentue : des bandits qui attaquent la population avec des armes blanches. 

Les auteurs de l'assassinat de Patrick Adonis Numbi doivent être traqués et retrouvés, rappelle Jacques Kyabula au général de la PNC dans le Haut-Katanga, Dieudonné Ondimba Okito.

"Un journaliste a été tué à l'aide de machette. Et nous pensons que ce phénomène doit être éradiqué totalement dans la province du Haut-Katanga. Nous sommes inquiets de perdre des vies humaines  à cause des jeunes gens criminels qui s'organisent pour attaquer les paisibles citoyens. Nous voulons que vous puissiez intensifier les recherches pour arriver à mettre la main sur les malfrats y compris ceux qui ont tué le journaliste Adonis que nous sommes en train de pleurer", dit-il ce jeudi lors de la présentation d'une dizaine de présumés malfrats au gouvernorat du Haut-Katanga.

Parmi ces éléments présentés par la police, deux déserteurs de l'armée en provenance de l'Est du pays et qui opèrent avec l'aide des jeunes désoeuvrés au quartier Tshansansa, dans la commune de Lubumbashi.

"Ces 12 présumés criminels sont répartis en 4 groupes. Le premier groupe constitué de 14 bandits dont 10 en fuite et recherchés par les services de sécurité, est arrêté aux quartiers Congo et Masankoshi dans la commune de la Ruashi en volant, violant et blessant des gens avec des armes blanches. L'autre groupe est constitué des déserteurs de l'armée qui ont l'est du pays pour se réfugier à Lubumbashi où ils opèrent avec des jeunes désoeuvrés du quartier tshansansa dans la commune de Lubumbashi", explique Charles Bin Lwamba Espéranto, porte-parole de la police dans le Haut-Katanga.

L'insécurité est devenue grandissante dans la ville de Lubumbashi. En alerte maximale depuis décembre, Jacques Kyabula a appelé les services de sécurité à tout mettre en œuvre pour décourager la persistance de la criminalité urbaine.

José Mukendi