L'arrêt de fonctionnement de la centrale hydroélectrique de Mobayi-Mbongo a des conséquences graves à Gbadolite. Depuis près de 20 jours, tous les services de l'hôpital général de référence de Gbadolite ne savent plus tourner convenablement faute de l’électricité de Mobayi-Mbongo.
"Depuis l'arrêt de la centrale hydroélectrique de Mobayi-Mbongo, presque tous les services de l'hôpital général de référence de Gbadolite sont confrontés à de sérieuses difficultés de fonctionnement", a indiqué à ACTUALITE.CD, docteur Mac Laurin Bakina, médecin directeur de l'hôpital.
"Les soins intensifs, la pédiatrie, le laboratoire, le bloc opératoire sont là les principaux services qui sont sérieusement confrontés au manque du courant électrique de la centrale hydroélectrique de Mobayi-Mbongo", a poursuivi le médecin directeur.
Pour le moment, la morgue ne sait pas accueillir les corps faute de courant. "Il nous arrive de remettre les corps à des familles à la suite de l'absence d'électricité (...) " le médecin directeur.
Et de préciser :
"En cas de consentement, les familles éprouvées prennent en charge les conditions de la morgue en achetant des carburants".
Le médecin directeur de l'hôpital général de référence de Gbadolite lance un cri d’alarme en vue de remédier à cette situation.
D’autres activités socio-économiques sont aussi en difficulté. Les ajusteurs, les soudeurs, les tenanciers des bars et bistrots sont victimes du manque d’électricité à Gbadolite.
En date du 23 octobre 2024, la centrale hydroélectrique de Mobayi-Mbongo a été inondée suite à l'infiltration d'eau à partir d’une vanne et a submergé la salle des machines causant l'arrêt immédiat du barrage de Mobayi-Mbongo.
Didier Dutimo, à Gbadolite