L'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa s'est transformée en une véritable palette d'émotions lors de la troisième journée du 11ème Festival International de Cinéma de Kinshasa (FICKIN). Le cinéma, habituellement roi des sens, a cédé sa place à un dialogue artistique inédit, où les images en mouvement ont dialogué avec les œuvres picturales, créant une symphonie visuelle saisissante.
Sous un ciel kinois généreux, les spectateurs se sont immergés dans des univers cinématographiques aussi variés que les couleurs des tableaux exposés. Le grand écran dressé sur le terrain de l'Académie a projeté des histoires qui ont résonné avec les préoccupations du public, tandis que les œuvres d'art, accrochées aux murs du village du festival, offraient une autre perspective sur le monde.
La fusion entre le cinéma et les arts plastiques a été une réussite éclatante. Les tableaux, aux couleurs vives et aux formes audacieuses, ont complété les images à l'écran, créant une atmosphère unique où l'art dans toute sa diversité était célébré. Les ateliers de peinture, animés par des artistes locaux, ont permis au public de participer activement à cette fête de la création.
Parallèlement aux projections et aux expositions, des master classes ont été organisées, offrant aux cinéastes en herbe les clés de la réussite. Toumani Sangaré, figure incontournable du cinéma africain, a partagé son expérience avec les participants, leur montrant comment réaliser un film avec des moyens limités.
Le FICKIN touche à sa fin ce dimanche 6 octobre. La soirée de clôture, qui se déroulera à l'Académie des Beaux-Arts, promet d'être un moment fort de cette édition. Le centre Wallonie Bruxelles accueillera également des projections pour le plus grand plaisir des familles.
James M. Mutuba