RDC : Felix Tshisekedi appelle à un assainissement du secteur de l'enseignement supérieur

Photo d'illustration
Des étudiants à l'Unikin

Le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi, a tiré la sonnette d'alarme sur la prolifération incontrôlée des établissements d'enseignement supérieur et universitaire (ESU) ne répondant pas aux normes requises.

Lors de la 14ème réunion du Conseil des ministres, le Chef de l'État a souligné les conséquences néfastes de cette situation sur la qualité de l'enseignement et le développement du pays.

« Le président de la république tient à mettre fin à cette situation qui compromet la formation adéquate des étudiants et ne parvient pas à répondre au besoin de développement du pays, déroge aux standards requis au niveau régional et international et remet en cause la pérennité d’un certain nombre d’établissements et la qualité des ressources humaines engagées », a expliqué Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement dans le compte rendu de cette réunion.

Le Président Tshisekedi a insisté sur la nécessité de rétablir l'ordre et la clarté dans ce secteur en appliquant strictement la législation en vigueur, notamment la loi cadre n °14/004 du 11 février 2014, sur l’enseignement national.

Les principaux axes de cet assainissement portent sur la viabilité des infrastructures, le respect du statut du personnel, et  l'amélioration des conditions de travail des enseignants et chercheurs, voie sur laquelle le gouvernement s’est déjà engagé, à en croire Patrick Muyaya.

Le secteur de l’ESU a été secoué ces dernières semaines par les menaces de grèves dans plusieurs institutions à travers le pays, et les mouvements de désaveu  ainsi que du remplacement des comités de gestion. Rien que fin août, la ministre de l’ESU avait procédé par le remplacement des comités de gestion de l’Université pédagogique nationale (UPN) et de l’Institut national des bâtiments et travaux publics (INBTB), à cause du « désordre » qui y régnait.

Bruno Nsaka