RDC : Le ministre de la Justice Constant Mutamba testé positif au poison, une enquête en cours

Constant Mutamba
Constant Mutamba lors d'une émission à Actualite.cd

C’est ce qu’affirment plusieurs proches du ministre de la Justice ce samedi à ACTUALITE.CD.

"Les résultats sont tombés ce samedi", déclarent des sources proches du ministre. "Il a donc été testé positif au poison et entend prendre des dispositions sérieuses pour ses soins."

En début de semaine, le cabinet du ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, avait déjà exprimé de vives inquiétudes à la suite d'une série d'incidents troublants survenus dans ses bureaux, y compris un empoisonnement présumé et une intrusion par effraction.

Dans un communiqué publié mercredi, le cabinet a révélé que la police scientifique a découvert des preuves inquiétantes d'empoisonnement dans le bureau du ministre et l'antichambre adjacente. Les experts ont trouvé "une poudre blanche répandue à plusieurs endroits, un liquide suspect versé dans le réfrigérateur, ainsi qu'une intoxication des toilettes par un produit dégageant un gaz piquant". Ces substances ont conduit à des cas d'empoisonnement parmi plusieurs membres du cabinet, qui ont été diagnostiqués positifs et sont actuellement sous traitement médical.

Deux jours plus tôt, le même cabinet avait annoncé une intrusion par effraction dans le bureau du ministre dans la nuit du 1er au 2 septembre. "La porte de l'antichambre a été forcée, et le système électronique de surveillance a été réinitialisé. Des poussières suspectes ont été dispersées dans le bureau", mentionne le communiqué. Cette intrusion, ainsi que les découvertes suspectes, ont déclenché des enquêtes pour déterminer les circonstances exactes de ces incidents, que le cabinet qualifie d'"œuvre des forces négatives et mafieuses".

Ces événements surviennent dans un contexte de tensions accrues alors que le ministre mène des efforts pour réformer et assainir le système judiciaire congolais. Les autorités n'ont pas encore désigné de suspects, mais elles promettent de faire toute la lumière sur ces actes qu'elles considèrent comme une menace directe contre la lutte pour la justice et la transparence en RDC.