Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient : les meilleurs projets de la huitième édition primés

La société de télécommunications Orange RDC a procédé, ce vendredi 6 septembre, à la remise des prix aux lauréats de la 8e édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). C’était au cours d’une cérémonie tenue au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa. Cet événement prestigieux a mis en lumière les projets innovants et à fort impact social de trois entrepreneurs congolais retenus parmi les 10 meilleurs.

Sur plus de 100 candidatures reçues, le jury a sélectionné 10 projets et a primé les 3 plus exceptionnels après de longs entretiens et délibérations. Le prix spécial féminin a permis de récompenser une candidate parmi les  10, ce qui porte le nombre de projets primés à 4.

« Ça nous a été très difficile de trancher, parce que chaque innovation, chaque projet qui nous a été présenté était plus qu’une solution entrepreneuriale, plus qu’une solution numérique, ç’a été pour moi, une promesse que l’avenir de demain s’écrira de la plus belle des manières. Nous avons eu le privilège d’écouter chaque finaliste, chacun représentant le projet plus inspirant les uns que les autres. La sélection a été rigoureuse et chaque projet a été évalué selon trois critères, l’innovation, l’impact social et la viabilité économique », indique Nicole Silu, présidente du jury de cette huitième édition.

Le grand gagnant de cette édition est Ngoy Bebeto avec son projet de “Logette informatisée et connectée” qui a reçu une cagnotte de 16 800 000 FC pour financer son initiative. Son projet vise à moderniser les infrastructures locales en intégrant des technologies de pointe pour améliorer la gestion et la sécurité des logements.

La deuxième place a été attribuée à Disu Lucien pour son projet "Best Bilanga Optimal", qui a obtenu une récompense de 7 000 000 FC. Il s’est concentré sur l’optimisation des pratiques agricoles pour augmenter la productivité et la durabilité des exploitations locales. « L’objectif de mon projet c’est d’assurer l’autosuffisance alimentaire avec un agronome artificiel qui analyse la fertilité du sol et qui donne des conseils personnalisés via notre application web et mobile et vous prédit la production. Nous sommes en phrase de production », a-t-il confié.

En troisième position, Mugobe Blanchard a été récompensé pour son projet “École du Milenime” avec un montant de 5 200 000 FC. Ce projet éducatif innovant vise à transformer l’enseignement en intégrant des outils numériques et des méthodes pédagogiques modernes pour mieux préparer les jeunes générations aux défis futurs.

« Mon projet c’est la numérisation des écoles. Numériser les tâches à l’école et faire de la notification, le suivi scolaire des enfants auprès des parents. Notre projet existe déjà depuis 10 ans. Il nous restait que la partie notification et qu’on devrait lancer le 2 septembre dernier mais qu’on a reporté pour très prochainement. Je dis merci à Orange qui a porté nos espoirs et nous a aidé comme une mère porteuse à éclore ce que nous étions à l’intérieur », s’est-il exprimé. 

Le Prix spécial féminin a été décerné à Tshimanga Cynthia pour son projet “Document.cd” qui a été reconnu pour son impact significatif sur l’autonomisation des femmes et l’amélioration de l’accès à l’information.

Orange RDC, à travers le POESAM, continue de soutenir et de promouvoir les talents locaux qui utilisent les technologies de l’information et de la communication pour apporter des solutions aux défis sociaux et économiques du pays.

« Orange est un acteur de confiance qui donne à chacun les clés d’un monde numérique plus responsable. Notre mission est de garantir dans tous nos champs d’activité que le numérique est pensé, mis à disposition et utilisé de façon humaine et plus durable, c’est ainsi que nous avons conçu une stratégie avec des initiatives autour de la responsabilité sociale d’entreprise. Et le POESAM en est une preuve factuelle », a indiqué Ben Cheick Haidara, Directeur général de Orange RDC.

Et d’ajouter :

« Nous sommes convaincus que chez Orange, que les projets, les innovations seront produits en Afrique par les africains et nous souhaitons à travers le POESAM, marqué notre engagement à soutenir ces innovations ».

POESAM est un prix qui récompense chaque année les meilleurs projets technologiques ayant un fort impact positif en Afrique et au Moyen-Orient. À travers ce concours, Orange repère, soutient et promeut les talents du numérique, instigateurs de changement. Ce prix s’est imposé comme un concours phare pour les entrepreneurs innovants et engagés dans des projets à fort impact social et environnemental. Organisé par le groupe Orange, ce prix vise à encourager l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour répondre aux défis sociétaux et environnementaux dans 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

« Nous avons la ferme conviction que nous sommes certes une entreprise qui a pour but de gagner de l’argent, de faire des profits, mais nous restons convaincus que notre mission est de garantir l’égalité des chances au travers de la jeunesse de nos pays. Et c’est pour cette raison que nous investissons énormément dans cette jeunesse et faire en sorte que vous, jeunes, vous n’êtes pas pour nous le futur de l’Afrique, mais vous êtes son présent. Presque tous les pays africains ont entre 60 et 65% de personnes qui ont moins de 25 ans », poursuit Ben Cheick Haidara.

En 2011, le POESAM voit le jour avec pour ambition de soutenir les entrepreneurs qui utilisent les TIC pour apporter des solutions innovantes aux problèmes sociaux et environnementaux. Dès sa première édition, le concours attire de nombreux participants, mettant en lumière des projets variés et prometteurs. Puissant levier de développement, un fort économique dans tous les pays du monde et vecteur majeur de la lutte contre les inégalités femmes-hommes, l’entrepreneuriat féminin est porteur d’avenir.

Afin d’encourager l’éclosion et la réussite des projets d’entreprises conduits par des femmes ou au service de l’amélioration de leurs conditions de vie, le POESAM a ainsi créé en 2020, le Prix Féminin International.

James Mutuba