Le commissaire divisionnaire adjoint Tshiany Magnat, commandant de la Légion Nationale d’Intervention (LNI), a été auditionné comme renseignant dans l’affaire de déguerpissement immobilier et l’attaque de la résidence de l’ancien président Joseph Kabila, dont les instructions se poursuivent devant le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe. Cette juridiction a siégé en matière de flagrance et en audience foraine au commissariat provincial de la police, ville de Kinshasa.
Répondant aux questions, le commandant de la LNI a apporté des éclaircissements sur les actes posés par ses agents. Il a indiqué qu’il avait reçu des réquisitions et des actes de plusieurs autorités judiciaires lui demandant de prêter main forte à un huissier de justice qui exécutait une décision judiciaire ayant ordonné le déguerpissement des occupants de l’immeuble se trouvant sur avenue Uvira, dans la commune de la Gombe. D’après ses déclarations, la procédure a été entravée par plusieurs autres officiers venus sur ordre d’une autre autorité de la police. Ce qui a poussé son unité à se désengager tout en retirant l’huissier de justice, qui devrait être protégé aux termes de la mission.
65 personnes comparaissent pour répondre des actes de violences, une tentative de déguerpissent forcé et aussi l’attaque de la résidence de l’ancien Président de la République Joseph Kabila. D’où les infractions suivantes sont à leurs charges : associations des malfaiteurs, vols, destruction méchante, tentative de meurtre. La quasi-totalité de ces prévenus se revendiquent comme faisant partie de la « Force du progrès », un groupe affilié au parti politique UDPS.
Kuzamba Mbuangu