L’instruction de l’affaire de l’attaque de la résidence de l’ancien président de la République Joseph Kabila, se poursuit ce mardi 6 août devant le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en matière de flagrance et en audience foraine au Commissariat Général de la Police.
Alors que le tribunal poursuit l’interrogation des différents prévenus, un débat a opposé les avocats de ces derniers avec l’Officier du ministère public sur les sorts des mineurs pour lesquels le tribunal s’est déclaré incompétent de juger.
Les avocats des prévenus se sont étonnés de voir ces mineurs au tribunal dans le procès pour lesquels les juges avaient pourtant décidé de disjoindre les poursuites et de les mettre à la disposition de leur juge naturel. Le tribunal a expliqué que ces mineurs ne comparaissent pas en tant qu’accusé mais le ministère public a juste décidé de les placer au lieu de l’audience.
Répliquant aux avocats de la défense, le ministère public a affirmé que ces mineurs sont victimes des infractions commises et peuvent être appelés au tribunal, pas en tant qu’accusés mais pour dénoncer. Il a alors décidé d’évacuer ces mineurs tout en promettant de les appeler en cas de besoin.
Tous les prévenus étant identifiés, leur nombre est à présent estimé à plus de 65. Il leur sont reprochés des actes de violences, une tentative de déguerpissent forcé et aussi l’attaque de la résidence de l’ancien président de la République Joseph Kabila. D’où les infractions suivantes sont à leurs charges : associations des malfaiteurs, vols, destruction méchante, tentative de meurtre. La quasi-totalité de ces prévenus se revendiquent comme faisant partie de la « Force du progrès », un groupe affilié au parti politique UDPS.