Depuis septembre 2023, l'Institut Français a mis en place Katalicc qui est le Fonds d’Appui pour l'entrepreneuriat culturel, en collaboration avec le Centre d'Innovation de Lubumbashi (CINOLU), le Centre d'art Waza et Khub Création. L’objectif de ce projet étant de soutenir les entrepreneurs dans les industries culturelles et créatives.
Pour la première cohorte, les domaines suivants ont été retenus : la création numérique, l’animation 2D et 3D, l’audiovisuel et la bande dessinée. Après une série de formations et sélections, 6 candidats ont été sélectionnés et sont en train de mettre en place leurs projets.
Ensuite, un appel à candidatures a été lancé pour une deuxième cohorte au mois de Février dernier et 62 candidatures ont été reçues. La particularité de cette deuxième cohorte, était l’ajout d’un domaine sur les précédents déjà sélectionnés : La mode. Les candidats ont présentés leurs projets devant un jury, 16 sont passés en pré-incubation auprès des incubateurs, 12 retenus pour la phase d’incubation au Centre d’Innovation de Lubumbashi et pour finir, après un pitch deck public devant un jury, des artistes et opérateurs culturels, les 6 finalistes ont été choisi et bénéficieront d’une bourse de lancement pour mettre en place leurs projets.
Cet ajout a amené un nouveau collaborateur dans le projet, le Centre d’Art Contemporain Sikasso Culture et Sports (Cache) qui est spécialisé dans la mode.
Pour Décibels Studio, un des candidats sélectionnés : “C’est l’occasion pour nous de passer à une étape supérieure dans la production musicale donnant l’occasion à nos artistes de se faire connaître sur la scène musicale internationale “, dit-il à l'occasion.
Durant les trois prochains mois, les candidats seront accompagnés par les incubateurs partenaires dont le Centre d’art Waza et Khub Création, pour mettre sur pieds leurs projets.
Tous les projets seront présentés lors d’une manifestation publique qui permettra aux entrepreneurs de montrer leur savoir-faire mais aussi sera une opportunité de susciter des éventuels investisseurs, a ajouté la coordinatrice du projet Katalicc de l'Institut Français dans le Haut-Katanga, Christelle Lukusa.