Photos de Christian Malanga à coté des Évêques, la Cenco condamne la récupération de ces images pour des fins populistes

Abbé Donatien N'shole, secrétaire général de la CENCO
Abbé Donatien N'shole, secrétaire général de la CENCO

A la suite d’une tentative de coup d’Etat perpétrée à Kinshasa, dans la matinée du dimanche 19 mai, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a exprimé son indignation et condamné ces attaques qui ont porté atteinte aux Institutions de la République et causé la mort d'hommes.

Par ailleurs, certaines photos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant le numéro 1, Christian Malanga, de ces assaillants à côté de plusieurs personnalités congolaises dont les évêques. Ceux-ci condamnent la récupération de ces images pour des fins populistes.

“ Il s'avère que les Evêques, dans leur sollicitude pastorale, se laissent approcher, en tous lieux, par n'importe quelle personne humaine, pour des photos ou des vidéos. Ce qui ne signifie nullement l'existence de relations particulières avec ces personnes. Ils condamnent ainsi toute récupération de ces images par des personnes malveillantes à des fins populistes malsaines ”, indique la CENCO.

La Cenco précise que ce quidam n'est pas membre d'une institution quelconque officielle de l'Eglise catholique, ni au niveau du Saint-Siège au Vatican à Rome, ni au niveau de l'Église locale en RD Congo. “Ses actes ignobles n'engagent l'Eglise catholique, ni de près ni de loin”, ajoute la Cenco.

Le Gouvernement congolais a également condamné cette tentative de “déstabilisation des Institutions du pays” qui s’est manifestée par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République. Peu avant, rappelle le gouvernement, ils ont également pris d’assaut, à quelques mètres de là, la résidence de Vital Kamerhe. "Deux de nos vaillants policiers commis à la garde de ce dernier sont tombés sur le coup", dénonce le gouvernement.

Par la même occasion, le Gouvernement de la République rassure tous les Congolais "de sa  détermination de lutter sans relâche, ni faiblesse ni concession pour leur  sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo, quoi qu’il en coûte".

La situation est revenue au calme dans l’après-midi et plusieurs assaillants ont été saisis, d’autres neutralisés. Les condamnations sont venues de plusieurs parties dont l’Union Africaine, les États-Unis, la Lucha, la Monusco et bien d’autres.

Kuzamba Mbuangu