Procès Salomon Kalonda : après avoir accordé la liberté provisoire au prévenu, la Cour renvoie l’affaire au 3 juillet 

Salomon Kalonda dans la salle d'audience à Ndolo attendant le début de son procès
Salomon Kalonda dans la salle d'audience à Ndolo attendant le début de son procès

La cour militaire a renvoyé, au mercredi 3 juillet prochain, pour examen au fond, l’affaire dans laquelle est mis en cause  Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi. Au cours de l'audience du mercredi dernier, la cour militaire a accordé une liberté provisoire au prévenu  pour lui permettre de prendre des soins appropriés avant sa prochaine comparution en audience. 

" Les conditions alarmantes de l'état de santé de notre client a poussé la cour militaire de lui accorder la liberté provisoire. L'affaire est renvoyée 03 Juillet pour l'examen au fond. Il y a une possibilité pour lui, de sortir du pays pour se faire soigner ", a expliqué, à ACTUALITE.CD, Maître Peter Ngomo, un des avocats de Salomon Kalonda.


Salomon Kalonda est accusé par l’Auditorat militaire supérieur  d'être en intelligence avec quelques officiers rwandais. Le ministère public avait requis 19 médecins, notamment ceux de la clinique universitaire de Kinshasa et de l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Maman Yemo, lesquels ont établi que l'état de santé de Salomon Kalonda nécessite une bonne prise en charge. Plusieurs demandes de mise en liberté provisoire avaient été auparavant rejetées par la Cour militaire. 

L'Assemblée provinciale du Maniema a validé son mandat comme député provincial élu, à la suite des élections du 20 décembre 2023. Salomon Kalonda Idi a été arrêté le 30 mai 2023 à l'aéroport de N'djili, à Kinshasa. Depuis son arrestation, ses avocats contestent les accusations portées contre lui et remettent en question la légalité de la procédure ayant conduit à sa détention. 

Le Conseiller de Moïse Katumbi a qualifié cette procédure judiciaire de "procès de la honte", et sa défense soutient qu'il s'agit d'une machination politique visant à éliminer un adversaire politique.

Ivan Kasongo