RDC: en encourageant l’usage du mandarin et du français, la Sicomines S.A casse les barrières linguistiques et facilite le rapprochement interprofessionnel 

 Sicomines S.A
Photo Sicomines S.A

La Sino-congolaise des mines (Sicomines S.A) a une mission connue de l’opinion : procéder à l’exploitation minière et financer les infrastructures sélectionnées par les autorités congolaises. La communication fondée sur la communion étant fondamentale, l’entreprise est bien obligée d’organiser périodiquement des sessions de formation en langues …

A toutes les étapes de la gestion technique comprenant l’« exploration », le « développement », l’« exploitation minière » proprement dite, la « concentration », l’« affinage » précédent la présentation de la plaque de cuivre, de même qu’à toutes les étapes de la gestion administrative, commerciale et financière allant du simple courrier au décompte final en passant par le traitement des questions juridiques, les commandes, le dispatching, la communication etc., la compréhension doit être la même pour tous les agents et  les cadres inclus. 

Aussi, quand il y a une quelconque barrière linguistique, il faut absolument la franchir. Et si cette barrière se révèle un obstacle dans le bon fonctionnement de l’entreprise, il faut vite l’enrayer. 

Dans le cas d’espèce, SICOMINES S.A. est, aujourd’hui, l’une des premières et rares entreprises minières à utiliser la haute technologie à des étapes-clés. De fabrication évidemment chinoise, ses équipements informatiques sont des plus modernes. Il y a aussi de gros engins qui circulent sur le site d’exploitation. Ce qui nécessite un maniement expert. 

« Dès le début du processus de production du cuivre au sein de la Sicomines au bassin de recueillement des roches, les opérateurs chinois et congolais conduisent ces gros engins. A la flottation, il y a encore un binôme en train de faire une prise de teneur préalable. Des précautions en attendant les résultats du labo. Plus loin, vers la fin du processus du cuivre dans l’atelier d’électrodéposition, que ce soit dans les cabines de contrôle ou aux commandes de ces impressionnantes machines, Chinois et Congolais œuvrent côte à côte pour assurer une meilleure production de l’entreprise », peut-on constater dans une vidéo diffusée mi-février 2024.

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C’est dans cette logique que la SICOMINES S.A. organise des sessions de formation en langues, de façon à permettre aux Congolais d’apprendre le mandarin et aux Chinois d’apprendre le français. D’ailleurs, fait intéressant, les Chinois y ajoutent le swahili et même les dialectes des communautés environnantes, option du reste vivement encouragée par la hiérarchie.

Évidemment, chacune des sessions s’étale sur plusieurs mois avec des jours impairs, soit les lundis, mercredis, vendredis et dimanches, et ce, à des heures bien déterminées.