La police a mis la main, samedi 24 février, sur trois miliciens Mobondo au village Kulungu, à une vingtaine de kilomètres de la frontière entre le secteur Wamba(Bagata) et secteur Bukangalonzo (Kwango) en provenance de la rive Kwamouth.
D'après le chef de secteur Wamba, Misomo Kalamasi Son, la police a stoppé leur avancée dans cette partie de la province du Kwilu où ils ont tenté de recommettre les violences après les attaques de janvier contre les villages Mbusie, Menkwo et Fadiaka situés au territoire voisin de Kwamouth.
L'autorité locale annonce aussi le renforcement des dispositifs sécuritaires dans certains villages et plaide pour la couverture totale des villages exposés afin de protéger la population.
"Les dispositifs sécuritaires sont quand-même renforcés. Mais il y a encore des villages qui ne sont pas sécurisés, tels que Kisia Ngasi, le centre Lono, Kintshona, je demande à l'état-major et aux autorités de renforcer aussi ces villages là pour sécuriser la population face à ces assaillants. Ceux qui sont arrêtés, ce sont les Mobondo. Ils sont arrêtés parce qu'ils ont voulu faire leurs aventures de tuer, voler et violer. C'est comme ça que la police basée dans ce coin les a arrêtés", a déclaré Misomo Kalamasi Son, Chef de secteur Wamba.
Le secteur Wamba (Bagata) est séparé de Kwamouth (Maï ndombe) par la rivière Kwango. Ce territoire était précédemment touché en septembre 2022 par les atrocités de Kwamouth, faisant au moins 60 morts dans cette partie du Kwilu dont plusieurs chefs coutumiers décapités. Situation qui était à la base d'un déplacement massif des habitants qui avaient trouvé abri notamment à Bandundu-Ville, chef-lieu de la province du Kwilu.
Jonathan Mesa à Bandundu