CAN 2023: "Nous avons montré que nous étions solides sur le plan défensif et que nous étions durs à jouer" (Samuel Moutoussamy)

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Samuel Moutoussamy

Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) se sont inclinés aux tirs au but (5-6) devant les Bafana Bafana d'Afrique du Sud en match comptant pour la 3ème place de cette compétition.

Les Fauves Congolais ratent encore une opportunité de terminer sur le podium alors qu'ils avaient largement les moyens de le faire au vue du match. Ils ont été dominateurs durant presque toute la partie en se procurant les meilleures opportunités. Mais comme depuis l'entame de ce tournoi, ils auront été caractérisés par ce manque de réalisme inexplicable par eux-mêmes les joueurs et leur staff technique. 

"Nous aurions mérité de marquer au moins un but au vu du match. Cela n'a pas été le cas alors que le football, c'est l'efficacité. C'est dommage et puis les tirs au but, c'est la loterie. Nous n'en voulons à personne parce que nous avons donné le maximum et parfois cela ne tourne toujours pas à votre faveur. Par rapport au réalisme, ce sont des choses à travailler et c'est ce qui fait la différence dans des matchs à haute intensité et à grand niveau comme dans une CAN. Nous sommes un peu frustré de ne pas avoir gagné ce match et un peu déçu de ne pas avoir décroché cette médaille. Nous allons nous focaliser sur ce que nous avons fait de bien. Nous avons réalisé une très belle compétition et nous ferons le maximum pour aller le plus loin pour les autres compétitions. Nous avons montré que nous étions solides sur le plan défensif et que nous étions durs à jouer", a déclaré Samuel Moutoussamy à l'issue de la partie.

Dans l'ensemble, c'est une participation réussie avec ces demi-finales atteint alors que personne n'attendait l'équipe à ce niveau. Les Congolais vont maintenant se tourner vers les prochaines échéances qui sont les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et ceux de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 en gardant tout ce qui aura été de positif et de corriger tout ce manque de réalisme.

Michel TOBO, Envoyé Spécial à Abidjan