Jean-Michel Sama Lukonde, Premier ministre de la RDC, prend part à la 30è édition de l’African Mining Indaba, une conférence sur l’investissement minier en Afrique et dans le monde. Ces assises ont commencé ce lundi 5 février et vont se poursuivre jusqu’au 8 février prochain au Cap Town, en Afrique du Sud.
Devant plusieurs partenaires dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le chef du gouvernement congolais a rappelé la détermination de la RDC de développer et diversifier son économie par la transformation sur son sol des ressources minières marchandes, pour répondre aux problématiques de l’économie verte, orientée vers la réduction du risque du réchauffement climatique.
« La RDC est ouverte à tout partenariat susceptible, (dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale), de l’accompagner dans la recherche, l’exploitation et la transformation au niveau local des minéraux de la transition énergétique. Nous ne le dirons jamais assez, notre pays s’offre à l’humanité toute entière comme un “pays solution” au défi du réchauffement climatique de la planète et la “meilleure destination” des investissements pour la fabrication des batteries et des véhicules électriques », a expliqué Sama Lukonde.
Pour attirer les investisseurs présents à ces assises vers la RDC, le chef du gouvernement congolais s’est attelé sur une étude récente de Bloomberg New Energy Foundation (Bloomberg NEF), un cabinet d’étude de la transition énergétique. Selon cette étude, l’installation d’une usine de 10.000 tonnes de précurseurs de batteries Manganèse – Nickel – Cobalt coûte 117 millions USD aux USA, 112 millions USD en Chine et 65 millions USD en Pologne, alors qu’elle ne coûterait que 39 millions USD en République démocratique du Congo d’après la même étude.
Lors de la dernière conférence mondiale sur le climat à Dubaï (Cop 28), les représentants de plusieurs pays étaient tombés d’accord d’abandonner au fur et à mesure les combustibles fossiles dont le pétrole, le charbon et le gaz naturel pour limiter les dégâts du réchauffement climatique et ses conséquences désastreuses sur l’humanité.
La RDC présente donc une opportunité d’affaires dans le domaine de la transition énergétique, en raison de ses ressources minières, a commenté la cellule de communication de la primature.
Bruno Nsaka