A une semaine de la tenue des élections générales en RDC, la situation d’accréditation des témoins des candidats et formations politiques n’est pas encore au bout du tunnel. La Commission Électorale Nationale Indépendante qui devait clôturer cette opération depuis le 3 décembre, a pris quelques mesures dont le prolongement du temps d’accréditation.
Ce que la Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Élections (Symocel) salue car, précise-t-elle, cette mesure répond de façon adaptée aux difficultés rencontrées par les observateurs et témoins des partis politiques à la transmission des photos sur de longues distances dans l’arrière-pays. Par ailleurs, cette organisation de la société civile invite la centrale électorale à instruire les Secrétariats Exécutifs Provinciaux et les antennes à lever tous les autres obstacles et avancer de façon décisive vers la délivrance des accréditations.
“En dépit du fait que la circulaire insiste et met en exergue plus les témoins des partis politiques, que les observateurs, la Symocel estime que cette mesure de la CENI reflète la capacité de celle-ci à prêter attentive écoute aux parties prenantes. Aussi la Symocel encourage-t-elle la CENI à demeurer dans cet état d’esprit afin de consolider autant que faire se peut la confiance des parties prenantes et la transparence dans la gestion des scrutins du 20 décembre 2023”, indique le communiqué.
Lors du cadre de concertation avec les candidats présidents de la République du 13 novembre, Denis Kadima, président de la CENI, a précisé notamment que la centrale électorale n’a pas limité le nombre de témoins à accréditer pour chacune des formations politiques ou candidats, mais il se pose, cependant, une contrainte de l’espace où ces témoins doivent exercer. D’où, le nombre sera proportionnel à l’espace du bureau de vote.