Ipas a lancé, depuis le mardi 07 Novembre dernier, une série de formations des acteurs et leaders communautaires en même temps représentants des structures de la société civile sur la clarification des valeurs à la transformation des attitudes face à l'avortement clandestin dans la ville de Tshikapa au Kasaï.
Cette structure internationale américaine (Ipas) vise dans ses démarches la réduction des décès et la stigmatisation dûs aux avortements clandestins mais aussi et surtout développer dans la femme l'autonomisation corporelle
Les études menées par l'organisation mondiale de la santé OMS en sigle, signalent que 13% de la mortalité maternelle est provoqué par l'avortement clandestin. Au moins par heure, 380 femmes tombent enceinte dont 190 Indésirables, 40 d'entre elles subissent un avortement et un décès est signalé.
Au cours de ces assises, les modules facilités par le Dr Richard Mukendi, Patience Lisasi Lisika et le Dr Erasme à l'intention des participants ont permis à ceux derniers et celà après les travaux en Carrefour de concevoir les messages de sensibilisation de la population cible pour éradiquer ce fléau qui ronge le monde féminin dans la province du Kasaï en particulier et en République Démocratique du Congo en général
Il sied de noter que ces assises ont duré 3 jours, soit du mardi 07 au jeudi 09 Novembre 2023, ont connu la participation de Madame le Ministre provinciale en charge de la jeunesse, genre et famille Denise Muluka Muhandi et ont abouti à la mise en place d'un cadre de concertation composé de 13 membres notamment les acteurs judiciaires, leaders communautaires et prestataires de santé du Kasaï et c'est la salle des réunions la Rose de Tshikapa qui en a servi de cadre.
Marie Jeanne Molly MUPELA à Tshikapa