Au moins cinq personnes ont été tuées mardi 17 octobre dans la commune de Lubunga (Kisangani), dans la province de la Tshopo, selon plusieurs sources locales. C’est la conséquence du conflit persistante entre les communautés Lengola et Mbole. Quatre corps ont été déposés à la morgue de l’hôpital général de Makiso et un autre à Kabondo.
Selon l’asbl Sauti ya Lubunga, d’autres attaques ont fait au moins quatre ports vendredi dernier à Lula au PK 17 sur la route Kisangani-Ubundu. Les victimes ont été tuées à la machette. Parmi elles, trois femmes dont une enceinte.
Ce mercredi, plusieurs activités ont été paralysées suite à ces nouvelles tueries.
« Il n’y a aucune traversée aujourd'hui entre la rive gauche et la rive droite du fleuve Congo. La population de Lubunga a décidé de suspendre toutes les activités dans notre commune et nous les armateurs nous devons respecter cette décision », a dit un membre de l’association nationale des armateurs du Fleuve Congo de Kisangani (Anaflukis).
Une psychose règne à Lubunga où la population redoute d’éventuelles attaques.
En dépit des dispositifs sécuritaires déployés par les autorités, les violences ne faiblissent pas. Les violences ont éclaté entre les deux communautés en mars dernier suite à un conflit foncier impliquant les autorités provinciales. Ces violences ont déjà fait des dizaines de morts et des milliers des familles déplacées.
Gabriel Makabu, à Kisangani