Les dispositions sécuritaires sont renforcées dans le territoire de Kwamouth, dit la société civile locale. Ce renfort, dit Martin Suta, président de cette structure, est en mobilité et d'autres moyens pour permettre à l'armée de pacifier la région en proie à l'insécurité depuis plus d'une année à la suite du conflit entre les communautés Teke et Yaka.
Dans cet ordre, un ultimatum est donné aux miliciens Mobondo qui occupent forêts et villages, et détiennent des otages à vider le lieu avant des opérations de force.
"Nous avons senti que le gouvernement commence à prendre des dispositions pour mettre la sécurité partout, même dans la forêt. Nous encourageons le gouvernement à pouvoir continuer avec cette allure. Il commence à soutenir les militaires en position, il équipe en mobilité, ce qui nous a vraiment impressionnés par toutes les dispositions prises", indique Martin Suta.
Et de poursuivre :
" Ils ont déjà lancé l'ultimatum demandant aux miliciens Mobondo de libérer les forêts en attendant l'opération militaire. C'est-à-dire qu'ils ont accordé une mesure de grâce à tout citoyen qui était, soit coffré par force ou pour toute autre raison, de quitter la forêt pour qu'ils puissent bien faire le travail et rétablir le droit des citoyens à la paix ", conclut-il.
L'insécurité créée par la milice Mobondo dans le territoire de Kwamouth a pour conséquence, la non organisation de l'enrôlement dans cette partie du pays, opérations renvoyées sine die par la centrale électorale, en attendant le retour de la paix.
Jonathan Mesa à Bandundu