Au cœur de la ville de Kinshasa, le camp "Lieutenant-colonel Kokolo" a été le théâtre de travaux cruciaux visant à améliorer les conditions de vie des militaires, de leurs familles et à renforcer la sécurité. Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), en collaboration avec l'Agence nationale de l'aménagement du territoire (ANAT) en tant que partenaire technique et financier, ont entrepris un projet de recensement des occupants de cet espace.
Ce recensement, supervisé par l'ANAT en collaboration avec les autorités locales et les unités militaires, avait pour objectif de résoudre les défis auxquels le camp était confronté, notamment les conditions de vie des militaires et de leurs familles, ainsi que la sécurité générale de l'enceinte. Les résultats ont révélé que de nombreuses personnes résidant dans ce camp n'avaient pas le droit d'y habiter.
Selon les chiffres, le camp compte 10 820 ménages militaires, 2 470 ménages civils, 2 455 ménages policiers et 690 ménages pour le personnel civil. L'ANAT a précisé que ce projet pilote visait à documenter et à professionnaliser le processus d'état des lieux de tous les camps militaires à travers le pays.
Le Général major Stasin Kizimu, commandant de la 14ème région militaire, a souligné que seules les familles des militaires et leurs dépendants ont le droit de résider dans les camps militaires. Il a lancé un appel aux civils irréguliers et aux Kulunas (jeunes délinquants) qui résident dans les camps à quitter volontairement les lieux, car des mesures seront prises à leur encontre.
Le recensement au Camp Kokolo est un premier pas dans un processus destiné à garantir que les militaires et leurs dépendants puissent vivre dans de bonnes conditions dans les camps militaires à travers le pays.