RDC : A kikwit, Moïse Katumbi déplore les conditions de vie difficiles des populations

Moise lors d'un meeting à Bukavu/Ph ACTUALITE.CD

Le président national d'Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, séjourne à kikwit, dans la province du Kwilu depuis le mercredi. 

Lors d'un meeting tenu à l'esplanade de la cathédrale Saint François Xavier, dans la commune de Lukolela, l'opposant congolais a dénoncé le retard que prend le projet du gouvernement à desservir de 

Ce barrage est prêt depuis plusieurs années, et la population continue à vivre dans le noir. Le chairman parle d'une situation honteuse et interpelle le gouvernement pour concrétiser ce projet, dans un bref délai. 

Moïse Katumbi a aussi déploré le manque des bonnes infrastructures routières, l'absence des politiques publiques de lutte contre les érosions qui menacent grandement la deuxième ville  de la province du Kwilu. 

" Il y a vraiment de la souffrance ici. Pas de courant, ils punissent la population. Il faut qu'ils fassent vite. Ce barrage est prêt depuis 2020. Cette électricité n'est pas la propriété des autorités, ce barrage nous appartient tous. Que les autorités fassent vite pour vous donner du courant, c'est un droit. Je suis arrivé ici en 2010, j'ai posé la question à Olivier Kamitatu et aux autorités, ils m'avaient dit qu'il n'y a pas du courant. C'est honteux. Qu'ils fassent vite. Autres problèmes à kikwit, c'est qu'il n'y a pas de route, les érosions sont nombreuses, à kikwit, il n'y a pas d'emploi, j'ai vu des érosions en grand nombre à Kanzombi. C'est ça la tâche des autorités, leur travail n'est pas seulement d'interdire l'arrivée de Katumbi à Kikwit", a-t-il déploré face à la population. 


Le leader d'Ensemble pour la République y séjourne dans le cadre de la redynamisation de son parti politique. 

Il devrait s'y rendre depuis le 27 mai. Les autorités urbaines avaient interdit les manifestations publiques, arguant qu'il y avait insécurité dans le grand Bandundu, notamment la milice Mobondo qui sème la terreur dans la région précitée. 

Jonathan Mesa, à Bandundu