80 experts du Programme national de l'hygiène aux frontières (PNHF) et du Service de Quarantaine Animale et Halieutique (SQAH), grâce à l'appui de la Banque Mondiale et l’appui technique de l’OIM, ont élaboré des normes et directives pour l'inspection et contrôle sanitaire dans les points d'entrée de la RDC.
Au cours de ces travaux qui se sont tenus du 20 au 27 août 2023 à Kisantu (Kongo-Central), les participants ont également élaboré les modules pour la formation des prestataires en vue de renforcer leur capacité pour le contrôle sanitaire de toute personne en trafic international, des animaux et de marchandises.
Docteur Josué Kashala, expert au Programme national de l'hygiène aux frontières explique l'importance de la tenue de ces assises.
"Nous sommes en train d'actualiser ce qui a été déjà élaboré et d'élaborer ce qui n'a jamais existé. Normalement dans chaque frontière, il doit y avoir un dispositif de santé qui assure le contrôle sanitaire au niveau des frontières. C'est ce qui aide le pays à pouvoir protèger ses frontières contre toute propagation des maladies ou tout événement pouvant être une urgence de santé publique internationale. Le pays doit être capable de détecter toutes les pathologies et de proposer des actions de santé publique au niveau des points d'entrées, la riposte. Nous faisons un état des lieux afin de doter les dispositifs de contrôle sanitaires aux frontières qui en manquent. Il faut faire la surveillance en temps réel et la prise en charge", dit-il.
Et d'ajouter :
"Nous visons le renforcement des capacités des prestataires sur terrain. Nous faisons la maquette des modules qui sera utilisé lors des prestations."
Ces travaux ont été organisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet REDISSSE, visant à appuyer des efforts de la RDC pour une meilleure collaboration dans la surveillance des maladies, la préparation et la réponse efficace aux épidémies.