Procès Bukangalonzo: L'homme d'affaires sud-africain Christo Groobler l’ancien gouverneur de la BCC Deogratias Mutombo présents, Matata Ponyo représenté par ses avocats 

La salle d'audience en attendant l'entrée des juges
La salle d'audience en attendant l'entrée des juges

La première audience du deuxième procès de l'affaire Bukangalonzo débute ce lundi 21 août devant la Cour constitutionnelle. Les avocats de l'ancien premier ministre et actuel sénateur Matata Ponyo, l'homme d'affaires sud-africain Christo Groobler et ses avocats sont déjà dans la salle d’audience. L'ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo et ses avocats sont également présents dans la salle d’audience, a constaté le reporter d'ACTUALITE.CD. 

Matata toujours en retrait dans la ville de Kindu depuis plusieurs semaines assistera de loin à cette première audience.

La requête aux fins de fixation de la date d’audience introduite par le Procureur Général de la République renseignait qu’une nouvelle figure va faire l’objet des poursuites dans le cadre de cette affaire, en la personne de Déogratias Mutombo. L’ancien Ministre des Finances Patrice Kitebi, ne fait pas partie des accusés.

Il est reproché à Matata Ponyo Mapon et Christo Grobler les infractions des détournements de 115.997.106 dollars américains par l’octroi des avantages financiers, la surfacturation, la constitution des sociétés écrans, les détournements des procédures, etc. Le Président du LGD est aussi accusé avec Deogratias Mutombo d’avoir détourné la somme de 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.

Les poursuites sont relancées à l’égard de Matata Ponyo. Le Procureur Général près la Cour constitutionnelle a délivré un mandat de comparution vis-à-vis de l’ancien Premier Ministre après une invitation restée sans réponse.  De son côté, Matata Ponyo dénonce une procédure cavalière visant à l’éliminer de la course à la présidentielle de 2023 car la Cour constitutionnelle s’était déjà déclarée incompétente pour le juger.

Ivan Kasongo