Kwilu: 3 morts sur une vingtaine de personnes mordues par des chiens à Idiofa 

Trois personnes parmi une vingtaine mordues par des chiens sont mortes aux villages Ba Nsiengwon et Bukwon, dans le territoire d'Ifiofa. Ces cas sont enregistrés depuis un mois. Les personnes décédées sont deux hommes et une femme âgée de 37 ans. 

D'après le ministre provincial de la santé, 21 personnes étaient mordues, il y a un  mois. Un même chien serait parti du premier au second village. Les survivants ont été mis en observation dans une structure locale de santé pendant deux semaines, et après 21 jours, ils ont manifesté des symptômes de la rage. 

Le ministre provincial de la santé, Dr Bena Mutuyi annonce la commande des vaccins antirabiques pour vacciner les survivants. 

"A notre niveau, nous avons déjà commandé trente doses de vaccin antirabique, on nous a rassuré qu'on peut en trouver à Kinshasa. Nous attendons qu'on nous le rende disponible pour qu'on envoie les gens sur terrain. Les trente doses vont permettre de soigner dix malades, il y aura encore huit malades qui vont rester sans traitement. C'est comme ça que nous tenons à informer le gouvernement national et même les partenaires techniques et financiers, surtout l'OMS, pour nous apporter secours", a indiqué Bena Mutuyi, ministre provincial de la santé du Kwilu.

En plus de la prise en charge des malades, “il faudra qu'on organise une vaccination de tous les chiens qui habitent ces villages et des environs”, a souligné M. Mutuyi.

Le président du cadre de concertation de la société civile du Kwilu, Placide Mukwa parle de 28 personnes mordues, et exige la mise en quarantaine des survivants et l'abattage de tous les chiens. 

"Il faut les prendre en charge, les amener à l'hôpital, ne plus les laisser chez eux. S'il s'avère qu'ils sont atteints de la rage, cette dernière  avons-nous appris à l'école, c'est une maladie contagieuse. Ils risquent de contaminer et les animaux, et les personnes qui vivent dans leur environnement", a recommandé expliqué Placide Mukwa. 

Pour l'instant, les survivants sont encore dans la communauté et la prise en charge sanitaire n'a pas encore débuté. 

Jonathan Mesa à Kikwit