Assassinat de Chérubin Okende : État de droit en marche demande à la classe politique d'arrêter de s'accuser avant les conclusions de l'enquête

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Le coordonnateur de l'association sans but lucratif, Maître Oscar Mubiayi a tenu une conférence de presse ce lundi 17 juillet sur notamment l'assassinat du porte parole du parti politique de Moïse Katumbi, Chérubin Okende. Oscar Mubiayi a rappelé à l'intention de la classe politique la notion de l'unité nationale autour de la mort, et que toutes les tendances politiques devraient s'abstenir de s'accuser mutuellement, en attendant les résultats des enquêtes annoncés par les autorités. 

"Le moment est venu de dépassionner le débat, car il s'agit de mort d'homme. Je condamne qu'avant même les conclusions de l'enquête on crée un climat où on commence à dire c'est un assassinat politique. Je crois que les opposants comme les gens du pouvoir doivent arrêter de s'accuser mutuellement face à la mort. Il y a ce qu'on appelle cohésion nationale, et donc opposant ou pouvoir ne devrait pas exister autour de la mort, sinon ça devient de la récupération politique. Nous nous insurgeons contre la récupération politique de la mort des personnes d'où qu'elles viennent et en cela nous condamnons la famille politique ensemble, alors que l'État a tout les moyens on met monsieur Moïse katumbi en vedette, pour dire qu'il a proposé une cagnotte à celui qui va trouver l'assassin", a déclaré Maître Oscar Mubiayi.

Pour mener des enquêtes et donner de la lumière sur les circonstances et les commanditaires du meurtre du député national et ancien Ministre des Transports Chérubin Okende, le gouvernement congolais requiert la Belgique. C’est la ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des sceaux qui a été chargée de prendre contact avec les autorités belges dont le premier ministre, qui a dit la disponibilité de son pays à déléguer ses experts.

Ivan Kasongo