Procès Mwangachuchu: Voici le rapport de l'INRB après analyse du document de test covid que le prévenu aurait effectué au Rwanda

Le député national Edouard Mwangachuchu devant la Haute cour militaire
Le député national Edouard Mwangachuchu devant la Haute cour militaire

La Haute cour militaire a rendu publique au cours de l'audience de mardi 27 juin dernier, l'avis de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) sur le document de test covid que le parquet aurait trouvé dans les affaires du prévenu Édouard Mwangachuchu qui le présente comme un sujet Rwandais. Selon le rapport de l'INRB cité par la Haute cour militaire, le test présenté par le ministère public est "sans soubassement".

Dans sa réponse lue par la Haute cour, l’INRB indique: "La pièce sur laquelle a porté les investigations comportait un code QR, lequel soumis au navigateur internet Google Chrome pour en vérifier l'authenticité de la plateforme ou l'entité à laquelle ladite pièce était rattachée, a indiquée un code QR rattaché à aucune plateforme ou entité. Il s'agit d'un code QR sans soubassement et donc non rattaché à une quelconque entité. Conséquence, ceci laisse à penser que c'est une pièce isolée dont seul le détenteur en connaît l'origine ou la provenance".

Selon l'organe de loi, l'Agence nationale de renseignement (ANR) avait établi le rapprochement entre Édouard Mwangachuchu et les autorités rwandaises. Le Ministère public révèle que le rapport fait par l'ANR sur ce dossier évoque que le prévenu est membre de la diaspora rwandaise et a beaucoup d'investissements au Rwanda.

Le prévenu a toujours rejeté ces accusations, clamant qu’il est un “Congolais intègre”.

Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.

Ivan Kasongo