Le Réseau des ONG d’Action en Santé Mentale (ROASAM) a organisé, du 20 au 21 juin, un atelier sur l’état de la protection des malades mentaux, l’analyse et la conception de la proposition de loi spécifique sur la santé mentale en République Démocratique du Congo (RDC). C’était au Centre Wallonie Bruxelles dans la Commune de la Gombe en présence des plusieurs organisations de la Société Civile et des représentants des quelques hôpitaux publics et privés.
Durant deux jours, les participants ont réfléchi sur l’importance des assurances vie et bâtiment en faveur des ONG en RDC en y ajoutant l’analyse et la proposition de loi intégrant des assistants sociaux, des psychologues cliniciens, des anthropologues et des aumôniers dans les structures de soins de santé qui est partie d’un constat de l’absence de ces professionnels dans la prise en charge adéquate des malades mentaux.
Pour rappel, au mois de mars dernier, un atelier d’analyse de la proposition de la loi spécifique sur la santé mentale a été organisé durant 6 jours à la maison d’accueil de la Paroisse Saint Eloi dans la Commune de Barumbu en présence des Organisations de la Société Civile, des ministères de la Santé et des Affaires Sociales, de la Magistrature, d’autres partenaires comme Action contre la Faim et Osisa. L’objectif était de proposer une reforme intégrant les textes de la santé mentale dans la loi cadre de la Santé en RDC promulguée depuis le 13 décembre 2018.
Le ROASAM a pour mandat de coordonner, encadrer, suivre et évaluer les activités sanitaires des ONG et Confessions Religieuses de sous-secteur de la santé Mentale. Sa Vision est de voir la RDC participer efficacement à la mise en œuvre des objectifs de Développement Durable (ODD) pour un « Monde Meilleur » par la santé mentale qui donne à l’existence humaine sa valeur.
Michel TOBO