Elles sont une centaine, les victimes des inondations suite au débordement des eaux de la rivière Kasaï qui ont quitté leur lit en avril dernier, à lancer un cri d'alarme puisque vivant dans des conditions précaires.
Dans cette partie de la ville de Bandundu, chef-lieu du Kwilu, plusieurs familles vivent dans des maisons dont certains murs sont écroulés, et d'autres sont dans des familles d'accueil vivant dans la promiscuité.
Leur cri d'alarme est lancé par l'abbé curé de la paroisse Saint Pierre et Paul de Dima Lumbu qui déplore par ailleurs le silence du gouvernement tant central que provincial depuis que cette catastrophe naturelle a eu lieu.
"Jusque-là, aucune autorité politique, sociale n'est venue en aide à ces familles menacées par les eaux de la rivière. Elles sont parties habiter ailleurs et d'autres dans ces conditions là. D'autres sont parties pour chercher à s'organiser pour réparer les maisons. Jusque-là, elles n'ont jamais été assistées. Les autorités provinciales sont passées ici mais on ne voit rien. Nous demandons au Président de la République et aux autres autorités de penser quand-même à la souffrance des gens ici à Dima Lumbu", a dit à ACTUALITE.CD l'abbé Jacques Mangwata, curé de la paroisse Saint Pierre et Paul de Dima Lumbu.
Ces dernières inondations ont endommagé 132 maisons, 25 autres se sont complètement écroulées. Des écoles et des centres de santé sont également touchés.
Des sources locales affirment qu'une telle inondation est survenue à Dima Lumbu en 1956 emportant toutes les habitations.
La localité compte près de 6000 habitants, elle est située à 12 kilomètres du centre ville de Bandundu.
Jonathan Mesa, à Bandundu