Sénat: Francine Muyumba révoltée devant l'échec du projet "Kinshasa Zéro trou" et le manque de subvention des hôpitaux généraux de référence de la RDC

Photo d'illustration
Sénatrice Francine Muyumba

Lors de la plénière, ce jeudi 8 juin, la sénatrice Francine Muyumba n'a pas été clémente avec le gouvernement congolais, dont la « gestion est caractérisée par plusieurs défaillances », qui ont des répercussions sur le social du peuple congolais.

Dans sa prise de parole, l'élue du FCC a abordé plusieurs questions à la fois, pour lesquelles elle a émis le vœu de voir la clarté être mise à la connaissance de tous par les animateurs des secteurs respectifs.

Muyumba a débuté par haussé le ton au sujet de la politique agricole de la RDC qui d'après elle, n'est réalisée qu'à 1% de production de terres sur les 80 millions d'espaces de terres arables que regorgent le pays.

Stupéfaite, Francine Muyumba s'interroge d'où seraient partis ces sorciers qui ont ensorcelé la RDC pour aller quémander la farine de maïs en Zambie et en Afrique du Sud ?

Dans un autre chapitre, Muyumba s'est montrée tranchante devant l'échec délirant du projet "Kinshasa Zéro trou" et demande au ministre des Infrastructures de donner des explications sur ce qui a été déjà fait dans le cadre de ce programme, mais aussi de fournir le nombre de kilomètres de routes déjà construites sur une période de 2 à 3 ans dans l'ensemble du territoire national.

Ne s'étant pas limitée là, l’élue du Haut-Katanga a également présenté son indignation face à la non prise en charge des hôpitaux généraux de référence en République démocratique par le gouvernement congolais. 

Ici, elle déplore la non subvention de ces établissements sanitaires de l'État, ce qui a poussé précise-t-elle, à plusieurs d'entre eux de connaître la carence en produits pharmaceutiques pour les soins des patients.

Francine Muyumba a également fustigé le non paiement des administrateurs des territoires et leurs assistants. Pour terminer, elle a exigé le paiement des émoluments des députés provinciaux et les frais de fonctionnement des Assemblées provinciales à travers le pays.