Haut-Katanga : malgré la tendance baissière à Kisanga et Katuba, l'épidémie de choléra touche des nouvelles zones de santé à Lubumbashi (MSF)

Photo d'illustration
Café de presse organisé par MSF à Lubumbashi

L'épidémie de choléra est toujours présente dans quelques coins de la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Médecins Sans Frontières a, dans un café de presse de ce mercredi dans la ville du cuivre, expliqué qu'au-delà des zones de santé de Kisanga et Katuba, d'autres parties de la ville font désormais face à l'épidémie de choléra. Il s'agit selon MSF des zones de Mumbunda et Kampemba.

" L'épidémie de choléra se vit à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga. Après la zone de santé de Katuba, elle touche actuellement les zones de santé de Kisanga, Kampemba, Mumbunda, Lubumbashi et Kenya. Depuis le 09 février au 21 mai, plusieurs cas suspects et confirmés ont déjà été enregistrés " explique Aude Maillit, responsable du projet d'urgence de  Médecins Sans Frontières dans la région du Katanga.

Les zones touchées par l'épidémie de choléra dans la ville de Lubumbashi, poursuit MSF, sont régulièrement confrontées au manque d'eau potable et un faible niveau d'hygiène. Et la prise en charge est assurée.

" Nous sommes revenus quand nous avons constaté que la maladie s'est propagée dans d'autres zones de santé. Actuellement, nos équipes continuent la prise en charge médicale au CTC de Kenya. Nous avons également installé des points de réhydratations orales dans quatre structures de santé de la zone de Kisanga, le foyer épidémique ", poursuit MSF dans sa mise au point.

Sur le terrain, la situation épidémiologique est maîtrisée.

" (…)Nous recevons moins de malades au CTC de la Kenya et dans différents points de réhydratations orales ", conclut Aude Maillit.

Contexte

Plus de 300 cas de l'épidémie de choléra ont été répertoriés dans quelques zones de santé de la ville de Lubumbashi. Le gouvernement provincial et ses partenaires dont Médecins Sans Frontières sont à pied d'œuvre pour faire face à la résurgence de cette maladie hydrique.

José MUKENDI