RDC: après la prise de Mushaki par le M23, les combats se poursuivent près de la cité minière de Rubaya

Les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda, se  poursuivent ce samedi 25 février vers Matanda, près du carré minier de Rubaya, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Selon les sources d’ACTUALITE.CD, les FARDC ripostent contre les rebelles qui veulent s’emparer de la cité minière de Rubaya. 

« Les combats se poursuivent dans les collines vers Matanda, avant Rubaya. La route Sake-Mushaki est coupée. Pas de trafic ce matin sur cet axe. Les gens qui sont bloqués à Mweso ne savent plus avancer. La route qui restait, c'est Sake-Masisi, mais voilà qu'elle est également coupée par le M23 », indique Olivier Munguiko, porte-parole du parlement des jeunes de Sake.

Depuis une semaine, les combats étaient intenses entre l’armée et les rebelles près de Mushaki. Cette agglomération est également passée entre les mains de la rébellion vendredi. L’armée a plusieurs fois dénoncé la violation des mesures de cessez-le-feu par les rebelles.

« Il nous appartient, en tant que peuple congolais, de tirer toutes les conséquences, surtout le gouvernement congolais de ne plus entendre une quelconque exécution de cessez-le-feu, parce que, plus les communiqués sont produits, reprenant les mêmes messages de  cessez-le-feu, retrait des éléments de ce mouvement mais ce dernier ne cesse de saboter tout ce qu'on communique. Voilà pourquoi, il appartient au gouvernement congolais de tirer toutes les conséquences et de comprendre qu’il a le devoir d'imposer son respect au sein de la région, au sein du continent et au sein de la communauté internationale toute entière », dit Télesphore Mitondeke, rapporteur général de la société civile de Masisi. 

La prise de Mushaki crée de plus en plus de psychose dans la région étant donné que cette agglomération ouvre la voie sur Sake, cité située à 27 Km, à l'Ouest de Goma.

Des turbulences sécuritaires s’intensifient dans l'Est du pays alors que la 22e session de la conférence des Chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC s'ouvre à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. 

Jonathan Kombi