RDC : interdiction de l'activité du Nouvel Élan à l'Université de Kikwit, Blanchard Mongoba dénonce l'acharnement du régime Tshisekedi contre Adolphe Muzito

Photo d'illustration
Adolphe Muzito et Félix Tshisekedi

Le maire de la ville de Kikwit (Kwilu) a interdit la tenue  de l'Université  populaire  ce mercredi 22 février 2023 programmée à l'Université de Kikwit (UNIKIK) par l'ancien premier ministre Adolphe Muzito. Cette rencontre comme à l'accoutumée avec les intellectuels et les membres de la société civile de Kikwit, à priori intellectuelle et scientifique, était autorisée par le recteur de l'Université de Kikwit, l'Abbé Kapumba. 

Ce dernier, déplore le parti politique d'Adolphe Muzito, a reçu instruction du Maire, Abe Ngiama, de ne pas autoriser l'accès de son amphithéâtre au leader de Nouvel Élan. Pour le Nouvel Élan, il s'agit là de l'acharnement du régime Tshisekedi contre son président national

"Nous ne comprenons pas cet acharnement du régime de Kinshasa autour de la personne d'Adolphe Muzito parceque si hier le régime de Kinshasa est passé par le maire de la ville pour déployer les éléments de la police et des FARDC de manière à empêcher son accueil et le meeting qui était prévu le vendredi dernier, aujourd'hui, c'est une fois de plus le même maire de la ville qu'utilise le régime de Kinshasa pour donner des instructions fermes au recteur de l'Unikik (Université de Kikwit)de manière à ne pas voir se tenir la conférence qui était prévue demain mercredi laquelle conférence qui allait être animer par l'initiateur du Nouvel Élan, l'ancien premier ministre Adolphe Muzito, c'est un regret " a déploré Blanchard Mongoba, Secrétaire général du parti politique Nouvel Élan au cours d'une interview accordée à ACTUALITE.CD ce mardi 21 février 2023

Ce proche de l'ancien premier ministre estime cette manière de faire du régime de Félix Tshisekedi ne cadre pas avec l'état de droit. Pour lui, le débat politique doit se faire autour d'idées et d'arguments et non en cherchant à museler des adversaires politiques

"Nous pensons que c'est une bataille politique parceque le maire de la ville et ceux qui lui donnent des instructions c'est-à-dire le régime de Kinshasa sont des adversaires politiques mais nous pensons que ce n'est pas ça justement l'état de droit que nous voulions, ce n'est pas ça la démocratie qu'on voulait. Le combat politique doit se faire autour des idées, ceux qui gèrent, doivent présenter leurs arguments, leurs projets de société par rapport à ce qu'ils veulent voir devenir la ville de Kikwit ou le Congo et de la même façon que l'ancien premier ministre est entrain de présenter son offre politique, son projet de société mais aller jusqu'à interdire le débat, la mobilisation ça montre la faiblesse, ça montre justement la peur qui anime les animateurs de ce régime" a dénoncé Blanchard Mongoba

Le parti politique Nouvel Élan n'entend pas reculer face à ce qu'il qualifie de dérive. Il invite la population de l'espace Grand Bandundu à la vigilance et tiendra pour responsable. L'administration Tshisekedi en cas d'incidents.

"Nous n'allons pas reculer, nous allons continuer puisque c'est un combat politique et nous comme acteur politique, nous irons jusqu'au bout et là, nous alertons toute la population de Grand Bandundu et la population de Kwilu de manière à être informé de ce qui se passe puisque demain ce qui pourrait arriver, la responsabilité doit être en tout cas sur les têtes ceux qui sont la tête de ce régime tant au niveau national que provincial", a prévenu Blanchard Mongoba

Bien avant, le meeting du parti politique Nouvel Élan prévu le vendredi 17 février 2023 était annulé sur ordre du maire de la ville de Kikwit. À en croire la direction de cette formation politique, cette annulation est intervenue à la suite du blocage du cortège de Muzito Adolphe, de la dispersion et arrestation des populations réunies au siège de son parti sans une raison justifiée.

L'un des leaders de la coalition Lamuka, Adolphe Muzito qui vient d'obtenir sa carte d'électeur sur la terre de ses ancêtres sera candidat Président de la République lors des élections générales prévues le 20 decembre prochain selon le calendrier de la commission électorale nationale indépendante

Clément MUAMBA