A moins de deux semaines de la fin de l'opération d'identification et d’enrôlement des électeurs, la moisson reste faible dans plusieurs circonscriptions de la première aire opérationnelle qui comprend 10 provinces de l’ouest du pays. C’est le cas du territoire de Bulungu (Kwilu) où moins de 30% de la population s'est faite enrôlée à ce jour, d’après l’estimation de la société civile locale. Cette dernière rapporte que les machines sont en panne dans plusieurs centres d'inscription et de longues files d'attente sont toujours visibles.
Le président de la société civile de Bulungu, Franck Kitapindu alerte que le territoire risque de ne même pas atteindre le nombre des sièges de la législature en cours.
“L’enrôlement à Bulungu se passe de manière difficile parce que depuis que la CENI a lancé cette opération, il y a un problème de matériels qui se pose. Toutes les machines ne sont pas en bon état, la majorité est en panne, il y a les requérants qui se présentent là du matin au soir, sont fatigués et ils retournent. Nous ne savons pas si nous allons atteindre le nombre de sièges que nous avons eu auparavant. Même le nombre de sièges risque de diminuer”, a dit à ACTUALITE.CD le président de la société civile de Bulungu.
Il sollicite que le délai soit prolongé à trois mois pour permettre l'enrôlement de toute la population électrice.
“La date limite d'un mois ne représente absolument rien, nous n'allons pas atteindre le nombre de requérants. Jusqu'aujourd'hui, nous sommes à moins de 30%, alors que les jours sont en train d'avancer. Il a fallu qu'on puisse revenir à la procédure ancienne, 3 mois ça peut aller ", a-t-il indiqué.
À l'intérieur de la province du Kwilu, plusieurs difficultés sont relevées. C'est notamment le problème d'énergie pour l'utilisation des matériels. D'autres entités ont commencé en retard comme au secteur de Wamba dans le territoire de Bagata et le territoire d'Idiofa.
Jonathan Mesa à Bandundu