Kwamouth : la société civile exige des poursuites judiciaires contre les assaillants armés qui se sont rendus 

Photo d'illustration
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Le cadre de concertation de la société civile du Kwilu exige des poursuites judiciaires contre les assaillants armés qui se sont rendus à la délégation des autorités traditionnelles conduite par le roi Mini Kongo dépêché par le Ministère de l'intérieur. 

Dans une déclaration jeudi, cette  structure s'oppose à la demande de ces assaillants d'intégrer les forces armées de la République démocratique du Congo. Pour son président Placide Mukwa, ces hommes armés doivent répondre des violences commises à Kwamouth. Il invite le gouvernement à faire application de la recommandation de l'Assemblée nationale interdisant l'intégration, le mixage et le brassage des groupes armés au sein des services de sécurité. 

"La société civile du Kwilu a suivi la demande de recrutement au sein des FARDC des assaillants qui se sont rendus auprès de la délégation des autorités traditionnelles dépêchées dans le territoire de Kwamouth par les autorités nationales. Alors qu'une frange de ces jeunes insurgés est jugée à Bandundu, nous trouvons que cette demande frise de l'arbitraire et fait croire à la complicité de l'État dans ce conflit", a-t-il déclaré. 

Il poursuit: "Alors que l'assemblée nationale et toute la population Congolaise font la recommandation au gouvernement de ne pas brasser, mixer et intégrer le M23 et autres groupes armés, terroristes au sein des FARDC, nous formulons la  même recommandation au gouvernement pour que ces jeunes soient poursuivis, jugés et punis pour des faits infractionnels commis dans le territoire de Kwamouth ".

Lors de la mission de ces autorités traditionnelles, plus de 100 assaillants se sont rendus, des armes lourdes et non conventionnelles ont été récupérées. 

Jonathan Mesa à Bandundu