Processus électoral: Gratien Iracan juge “techniquement irréaliste” le calendrier et insiste sur un consensus 

Siège de la CENI
Siège de la CENI

Le député national Gratien De Saint-Nicolas Iracan salue la publication du calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il ressort de ce calendrier que la présidentielle, les élections législatives nationales et provinciales, mais également celles des conseillers communaux seront organisées le 20 décembre 2023. 

Toutefois, cet élu et cadre d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi déplore le manque du consensus qui entoure la publication de calendrier et qui, d'après lui, n'est pas du tout réaliste sur le plan technique.

"C'est une bonne chose finalement que la CENI ait publié le calendrier électoral mais nous avons toujours des craintes par rapport au manque de consensus qui règne autour de ce calendrier là et autour de la CENI. Il y a aussi le manque de transparence. Nous encourageons toujours la CENI à pouvoir multiplier la transparence dans ses actions mais aussi avoir des initiatives pour qu'il y ait consensus. Il faut que tous les politiciens se réunissent autour de la CENI pour qu'il y ait consensus, c'est très important", a-t-il dit mardi dernier.

Dans ce calendrier, la CENI fixe le début des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs pour le 24 décembre dans la première aire géographique qui concerne les provinces du Kongo Central, Kinshasa, Kwango Kwilu, Mai Ndombe, Equateur, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa.

Ensuite, du 25 janvier au 23 février 2023, ce sera le tour de la deuxième aire avec les provinces du Kasaï, Kasaï central, Kasaï Oriental, Lomami, Sankuru, Haut Lomami, Haut Katanga, Lualaba et Tanganyika (et Afrique du sud, Belgique et France).

Enfin, du 16 février au 17 mars 2023, ce sera le tour Bas Uélé, haut Uélé, Ituri Tshopo, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Canada et Etats-Unis pour la troisième aire.

Clément MUAMBA et Berith Yakitenge