Union Africaine : à Niamey, Julien Paluku partage l'expérience de la RDC sur les zones économiques spéciales

Photo d'illustration
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Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku prend part du 20 au 25 novembre 2022 à la semaine d'industrialisation de l'union africaine en prélude du sommet extraordinaire des Chefs d'État et gouvernement. En présence de plusieurs ministres dont ceux de l'industrie et du développement économique et partenaires techniques et financiers, Julien Paluku a partagé l’expérience de la RDC sur le développement des Zones Économiques Spéciales (ZES) et du processus d’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga.

"La RDC est sur plusieurs chantiers notamment celui des zones économiques spéciales qui sont déjà en marche mais également celui de la fabrication précurseur  des Batteries électriques, nous sommes heureux que ces initiatives requièrent l'assentiment de l'ensemble des africains et le modèle que nous avons présenté ici c'est de démontrer que nous avons un plan Directeur de l'industrialisation que nous avons déjà chiffré les coûts estimatifs et que nous avons encore l'étude de Bloomberg qui était réalisée pour démontrer que la RDC est la meilleure destination en matière de fabrication des batteries électriques donc Niger sera la signature de la Renaissance Africaine en terme d'industrialisation, de renouvellement des engagements parceque des sommets, des forums on les a tenu mais avec celui du Niger nous devons renouveler les engagements de devoir reindustrialiser notre continent et cessez d'être le pays où les uns et les autres viennent seulement puiser les matières premières sans une plus value que nous donnons", a dit Julien Paluku dans son intervention.

Et de poursuivre :

"Je reviens de l'Indonésie, l'Indonésie a un produit intérieur brut de 3 mille milliards USD alors que le produit intérieur brut de toute la zone Afrique est de 2.5 milliards USD c'est cas même un contraste qu'un pays puisse avoir un PIB plus supérieur au PIB de tout un continent, celà doit nous interpeller en tant que Africain pour que nous développions désormais des politiques publiques qui sont à même de transformer localement nos matières premières et ainsi peut être demain nous hisser au rang des pays émergents d'ici 2030-2040 ou 2050".

Le go de cette semaine d’Industrialisation de l’Union Africaine a été donné concomitamment avec le premier Sommet des femmes africaines transformatrices par la Ministre Nigérienne de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes, Gourouza Salamatou. À cette occasion, la ministre Nigerienne s’est exprimé en ces termes a rappelé la nécessité pour les États africains de basculer réellement à l'industrialisation de leurs économies.

"Nous avons des avantages compétitifs que beaucoup de continents n'ont pas et toutes ces ressources sont disponibles, nous devons seulement conjuguer nos efforts au niveau de l'Afrique pour que cette industrialisation inclusive dont nous parlons soit une réalité. Ce n'est plus un choix pour nous mais il y va de notre survie, le développement économique de nos pays doit forcément passer par l'industrialisation de notre continent, c'est pour ça que nous devons faire en sorte que nos produits, que nos matières premières que nous puissions les développer et Lee mettre sur les marchés internationaux, que nous demandions à nos partenaires de venir implanter les usines de fabrication chez nous, nous avons la main d'oeuvre nécessaire, nous avons la matière première nécessaire, nous avons tout le reste. La technologie et les ressources financières nous comptons bien-sûr sur nos partenaires pour nous les apporter", a-t-elle fait savoir.

Ces assises ont pour thème « Les femmes entrepreneurs transformatrices, un accélérateur du processus d’industrialisation de l’Afrique ». Elles se tiennent en marge du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique et de la session extraordinaire de l’UA sur la ZLECAf.

Cinq jours ( du 20 au 25 novembre 2022) durant les participants, venus de 26 pays d’Afrique, débattront de plusieurs thématiques à savoir : la création d’un instrument de soutien à l’organisation ou à la gestion des femmes aux niveaux national, régional et continental ainsi que le modèle de financement et d’investissement axé sur le soutien des femmes dans la transformation.

Les participants débattront également de la création d’un environnement favorable pour les femmes dans la transformation et aussi sur la plateforme pour dialogue et lobby pour les femmes dans le traitement.

Clément Muamba