RDC : Steve Mbikayi accuse la justice de piétiner la lutte contre la corruption que mène l'IGF

Le député national Steve Mbikayi a accusé la justice de la République Démocratique du Congo de saper le travail de lutte contre la corruption que mène l'Inspection Générale des Finances (IGF), au cours d'un point de presse tenu, jeudi 22 janvier, à Kinshasa.

De ce fait, le Fondateur du Parti Travailliste a appelé le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi à réguler les animateurs de la justice en RDC pour mieux lutter contre la corruption au pays.  

"Le travail fait par l'IGF a un impact sur les recettes de l'Etat qui sont en pleine croissance mais il est sapé par la justice du pays qui est tellement corrompue. Je me demande même comment peut-on donner l'indépendance totale à des gens qui sont reconnus comme des vrais corrompus ! Le président de la République doit voir comment réguler cette justice pour éviter la catastrophe. Pour les juges congolais même si tu as raison, il faut payer de l'argent. Si non le bourreau aura raison. L''IGF fait son travail, il revient à la justice d'être impartial pour sanctionner les coupables", a décrié Steve Mbikayi.

Pour Steve Mbikayi, la patrouille financière menée par l'IGF a fortement favorisé l'accroissement des recettes que connaît le pays depuis la redynamisation de l'institution gouvernée par Jules Alingete.  

"Le Président de la République a fait de l'IGF son cheval de bataille contre la corruption. L'IGF a permis aux régies financières de mobiliser les recettes au-delà de leurs assignations respectives prévues. La contribution de l'IGF a prouvé à travers sa patrouille financière que le budget peut s'accroitre en comptant sur les ressources locales", a-t-il renchéri.

L'initiateur du Front Patriotique 2023 a aussi réitéré son soutien à la candidature de Félix Tshisekedi pour la présidentielle prévue en 2023. De son point de vue, le bilan de Félix Tshisekedi durant ses 4 ans passés au sommet de l'Etat est jugé positif. 

Par ailleurs, Steve Mbikayi tient mordicus à la réduction du train de vie des institutions. 

Jordan MAYENIKINI