Alors que le pays se prépare à organiser les élections en décembre 2023, selon la constitution, la situation sécuritaire instable dans plusieurs régions préoccupe, notamment dans l'est du pays. Avec les violences communautaires entre Teke et Yaka déclenchées depuis fin juillet dans le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe), la "Communauté des jeunes leaders CJL", une structure de la société civile de Bandundu redoute une incidence sur le processus électoral en cours.
"La CJL invite le Gouvernement à stabiliser la situation sécuritaire dans le pays avant les début des opérations d'enrôlement, à déclencher le processus de retour des déplacés de Kwamouth et de l'est de la RDC, car cette situation est de nature à causer un faible taux d'enrôler", indique Serge Nakweti, communicateur de cette structure.
"Nous ne tolérerons aucune excuse en ce qui concerne l'organisation des élections dans le délai constitutionnel", ajoute-t-il tout en appelant le gouvernement à restaurer la paix dans les zones troubles.
Pour rappel, en 2018, la Commission électorale nationale indépendante avait organisé des élections partielles notamment suite à l'épidémie d'Ebola à Beni et Butembo au Nord-Kivu ainsi que les violences dans le territoire de Yumbi (Mai-Ndombe) qui avaient fait au moins 500 morts d'après l'ONU. Dans ces entités, les populations n'avaient pas voté le président de la République. Les législatives ont été organisées quelques mois plus tard.
Jonathan Mesa, à Bandundu